Furax, Calogero perd son sang-froid face à Jordan Bardella : "J'ai été scandalisé"
Il revient avec un tout nouvel album. Calogero a dévoilé son 10ᵉ opus, intitulé X. Parmi les sujets traités dans ses chansons inédites, il y a l'éducation et le système scolaire. Très touché par ces deux sujets, le musicien s'est confié avec...
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Il revient avec un tout nouvel album. Calogero a dévoilé son 10ᵉ opus, intitulé X. Parmi les sujets traités dans ses chansons inédites, il y a l'éducation et le système scolaire. Très touché par ces deux sujets, le musicien s'est confié avec une certaine émotion sur l'écriture de cet album.
Calogero sort de ses gonds
Avec bienveillance, Calogero a tenu à évoquer des sujets qui le touchent particulièrement : "Même si aujourd’hui je soutiens les enseignants, je sais à quel point beaucoup d’entre nous n’étions pas conformes à ce système de notation rigide, qui en fonction de la sensibilité et personnalité de chacun, ne permettait pas du tout de présager ce que seraient nos futures vies d’adulte". Mais alors s'il y a bien une chose que le guitariste déteste, c'est qu'on utilise ses chansons pour des causes auxquelles il ne croit pas. Alors lorsqu'il se rend compte que Jordan Bardella, qui s'est confié sur sa vie privée, a utilisé sa chanson 1987 lors d'un meeting pour les élections européennes, le chanteur va sortir de ses gonds.
Le chanteur menace Jordan Bardella de poursuites judiciaires
Sur ses réseaux sociaux, il va alors publier un communiqué officiel dans lequel il partage sa colère. "J’ai été scandalisé d’apprendre hier, dimanche 2 juin, que ma chanson 1987 a été diffusée à la fin du meeting du Rassemblement National au Dôme de Paris. À aucun moment je n’ai donné une quelconque autorisation d’y diffuser ma musique. J’affirme que jamais je ne l’aurai donnée", écrit-il. Et Calogero n'oublie pas de rappeler que "mes chansons ne sont pas faites pour le cadre politique, elles appartiennent au public et seulement au public. Je m’oppose fermement à ce que ma musique soit récupérée par quelque parti que ce soit". Et il n'est pas le seul à déplorer l'utilisation de cette musique.
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"Une grave atteinte à notre droit moral"
En effet, l'écrivain du texte de 1987 a, lui aussi, déploré cette récupération politique : "Paul Ecole, auteur du texte 1987 et moi-même, déplorons une grave atteinte à notre droit moral dès lors que mon œuvre est associée à un discours politique. Je me réserve le droit de donner toute suite judiciaire à cette affaire". Ainsi, Calogero n'hésite pas à sortir de ses gonds lorsqu'une de ses chansons est utilisée pour des projets auxquels il ne croit pas. Et quand des projets le touchent particulièrement, le chanteur n'hésite pas à donner de sa personne. Une mise au point qui a eu le mérite d'être très (très claire).
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