L’ACID déplore un “malaise” dans le cinéma art et essai

Depuis 1992, l’ACID (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion) réunit des cinéastes soucieux·ses de défendre un cinéma insuffisamment diffusé, en soutenant et en accompagnant une vingtaine de longs métrages français ou internationaux...

L’ACID déplore un “malaise” dans le cinéma art et essai

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Rebecca Ferguson et Timothée Chalamet

Depuis 1992, l’ACID (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion) réunit des cinéastes soucieux·ses de défendre un cinéma insuffisamment diffusé, en soutenant et en accompagnant une vingtaine de longs métrages français ou internationaux par an.

Suite aux nouvelles données publiées par l’Observatoire de la diffusion et de la fréquentation cinématographiques du CNC, l’association s’inquiète au sujet de l’état de la diffusion du cinéma art et essai en France et appelle à la “refonte d’un système devenu objectivement dysfonctionnel”.

Des effets de concentration mis en cause

Dans son édito mensuel publié le 2 février, l’ACID pointe du doigt les phénomènes de concentration (les dix 1ers films occupent plus de 90 % des écrans), qui minent la diffusion des films en salle. Or, ce phénomène est 10 % plus élevé pour les films art et essai. Il s’agit là d’un effet pervers créé par un dispositif qui devait à l’origine favoriser la diversité de l’offre de films, en mettant en avant des productions plus fragiles et indépendantes. L’association dénonce l’inéquité des plans de sortie : alors que Dune, recommandé art et essai, sortait dans 716 établissements, le nombre de séances des films Recherche et Découverte diminuait de 54 % en 2021.

Un appauvrissement de la programmation

À ces effets de concentration s’ajoute une inquiétude concernant les salles de cinéma : “Ici et là, tel cinéma indépendant se voit racheté par un grand groupe ; telle salle municipale ferme, laissant la place à un multiplexe privé ; telle municipalité oriente sa délégation de service public vers de l’art et essai généraliste (et on voit ce que cela recouvre) au détriment d’une programmation historiquement exigeante…” L’ACID en appelle donc à refonder un système devenu dysfonctionnel, pour défendre une pluralité de regards et de sensibilités, qui ne soit pas pieds et poings liés à des logiques de marché.

Lire l’édito complet.