Ski de bosses – Fantine Degroote : « C’est un sport de compétition avec un aspect humain »

Ce samedi 3 décembre la Coupe du monde de ski de bosses va débuter à Ruka (Finlande) avec notamment Fantine Degroote. La jeune française est un espoir dans ce sport familial, qui évolue en permanence. Rencontre. « On est des personnes super...

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Ce samedi 3 décembre la Coupe du monde de ski de bosses va débuter à Ruka (Finlande) avec notamment Fantine Degroote. La jeune française est un espoir dans ce sport familial, qui évolue en permanence. Rencontre.

« On est des personnes super cool ! » Tout sourire, Fantine Degroote nous cause de l’ambiance en équipe de France, bien particulière de ce sport « confidentiel ». L’Iséroise pratique le ski de bosses en compétition depuis ses 14 ans, elle aime son sport et ça se sent. « C’est assez jeune, il y a beaucoup de progrès, ça avance assez vite et moi c’est quelque chose qui me plaît. C’est un sport de compétition mais on garde un aspect humain. »

Chaque personne cherche un moment donné à être la meilleure mais dans une atmosphère familiale où chacun puisse garder sa personnalité. « Chacun d’entres nous a ses sauts préférés et je trouve ça super cool de pouvoir voir autant de diversité pour s’exprimer différemment. »  Le saut signature de Fantine Degroote ? « Un salto arrière avec un grab (ndlr : saisir un ski avec une de ses mains).  Il est peu fait et je ne dirais pas qu’il est impressionnant, mais il est assez original. »

 

« Quand je suis rentrée à la Fédération, Perrine Laffont m’a aidée »

 

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Une équipe soudée

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Fantine Degroote, tout sourire, à l’entraînemet @Fantine Degroote

Finalement ce sont souvent au sein des sports individuels quand le collectif est le plus important. En France, tous les skieurs de bosses de haut niveau s’entraînent ensemble, qu’ils soient en junior, en équipe B ou en équipe A. « On est vraiment une équipe, il y a pas de différence. On est vraiment tout le temps ensemble. Il y a une super cohésion dans le groupe. » Fantine Degroote vante les mérites de ses entraînements et stages malgré les différents niveaux. Dès son plus jeune âge, elle a côtoyé les garçons, dans un groupe où elle était la seule fille. « Ils ont forcément des capacités physiques supérieures. On n’a pas envie d’être à la ramasse donc on redouble d’efforts pour pouvoir réussir à avoir leur niveau. C’est hyper positif de s’entraîner avec les garçons. »

En équipe de France c’est aussi la chance de pouvoir s’entraîner avec Perrine Laffont, championne humble et déjà une légende dans son sport. « Quand je suis rentrée à la fédération elle m’a aidée, elle a fait des trucs tous bêtes mais elle m’a donné un masque, elle m’a aidé à trouver des skis. Elle n’était pas obligée, dévoile la jeune française. En fait c’est comme cela que j’ai pu voir le minimum à faire pour faire partie des meilleures. »

« Ça me motive encore plus de me dire ça, qu’il y a encore tout ce chemin à faire ! »

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Tutoyer les meilleures

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Fantine Degroote a remporté la Coupe d’Europe deux ans de suite @Fantine Degroote

Fantine Degroote ne le cache pas ; elle compte faire sa 1ère saison entière en Coupe du monde. Pour la française de 21 ans, l’objectif est de rentrer dans les finales soit dans les 12 meilleures des qualifications et le plus souvent possible « sans [se] mettre la pression ». D’autant que la saison dernière, elle n’a pas pu participer aux Jeux olympiques de Pékin. « Je n’étais pas encore prête dans mon ski, je n’étais pas dans le bon tempo. » Ce qui lui a permis de réaliser un hiver supplémentaire en Coupe d’Europe où elle a été chercher 13 podiums dont 6 victoires en seulement 18 courses. Et le globe du ski de bosses pour la deuxième fois consécutive. « Je pense que j’ai encore vraiment beaucoup de choses à apprendre et d’ailleurs ça me motive encore plus de me dire ça : qu’il y a encore tout ce chemin à faire ! »

 

 

 

Le ski de bosses est à suivre samedi 3 décembre à partir de 15h30 sur Eurosport 1. 

Propos recueillis par Constance Vignaud

Crédits photo : @Fantine Degroote

L’article Ski de bosses – Fantine Degroote : « C’est un sport de compétition avec un aspect humain » @ Les Sportives.