4 conseils pour armer ses enfants contre les violences sexuelles

ÉDUCATION - Les traités d’éducation féministe ne sont pas nombreux. Mais en ce début d’année 2021, et dans un contexte particulier marqué notamment par #metooinceste, plusieurs autrices sont venues ajouter leurs ouvrages aux références que...

4 conseils pour armer ses enfants contre les violences sexuelles

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

ÉDUCATION - Les traités d’éducation féministe ne sont pas nombreux. Mais en ce début d’année 2021, et dans un contexte particulier marqué notamment par #metooinceste, plusieurs autrices sont venues ajouter leurs ouvrages aux références que s’échangent les parents souhaitant éduquer leurs enfants à la lutter dès le plus jeune âge contre le patriarcat.

Le HuffPost a demandé à trois autrices des conseils -non exhaustifs- pour tenter de sensibiliser et de protéger les enfants contre les violences sexuelles. Comment peut-on insuffler, dès le plus jeune âge, la notion de consentement? Comment aborder la sexualité et à quel âge? Quelques éléments de réponse sont à écouter dans la vidéo en tête d’article. Et à lire dans les deux essais cités ci-dessous.

Celui de Lucile Bellan, journaliste, qui vient de sortir son “Petit traité d’éducation féministe” le 26 janvier (éditions Leduc). Le sous-titre est parlant: “Consentement, respect, non-violence, apprentissage du corps, culture: éveillez vos fils et vos filles à chaque étape de leur vie”. 

Son ouvrage, découpé en six chapitres, livre des conseils très pratiques pour doter les parents et les enfants de clefs vers une éducation plus inclusive et non-sexiste. “Dans l’apprentissage du consentement, il y a quelque chose de très simple: c’est d’arrêter d’obliger son enfant à faire la bise, à embrasser, tous les adultes qu’on croise”, propose-t-elle par exemple. “On le prend comme quelque chose d’insolent alors qu’en réalité, c’est juste une façon de marquer ses limites.”

Dans l’apprentissage du consentement, il y a quelque chose de très simple: c’est d’arrêter d’obliger son enfant à faire la bise, à embrasser, tous les adultes qu’on croise

Paru ce mercredi 3 février, ”Éduquer sans préjugés” (éditions Jean-Claude Lattes) est le fruit des réflexions de deux autres mères engagées: Amandine Hancewicz et Manuela Spinelli, co-fondatrices de l’association Parents & Féministes.

Présenté comme un “manuel de chasse aux stéréotypes, pour une éducation plus égalitaire”, l’ouvrage est découpé par tranches d’âge. Il part d’exemples et de témoignages très concrets et quotidiens pour décortiquer les ressorts du sexisme ordinaire, qui semble souvent anodin, mais persiste et ce avant même la naissance de l’enfant, pendant la grossesse.

Un sous-chapitre est par exemple consacré au sexe féminin, la vulve, “le mot que l’on ne peut pas prononcer”. “C’est constructif et c’est une protection, de parler de sexualité au sens anatomique”, explique Amandine Hancewicz. “Parce qu’un enfant qui a les mots a la capacité de dire s’il a une gêne à un endroit, une douleur, si quelqu’un l’a touché. Alors que si ce n’est pas nommé, si c’est honteux ou si c’est flou, c’est plus compliqué d’avoir l’information.”

À voir également sur Le HuffPost“Le sceau de l’infamie”: Geneviève Garrigos raconte les violences que l’inceste laisse derrière lui