50% du catalogue de Neil Young racheté pour 150 millions de dollars

A l’occasion du rachat, le 7 décembre dernier, de 100% du catalogue musical de Bob Dylan par la branche musique d’Universal pour une somme estimée entre 300 et 400 millions de dollars, Les Inrockuptibles s’interrogeaient sur l’avenir et l’intérêt...

50% du catalogue de Neil Young racheté pour 150 millions de dollars

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A l’occasion du rachat, le 7 décembre dernier, de 100% du catalogue musical de Bob Dylan par la branche musique d’Universal pour une somme estimée entre 300 et 400 millions de dollars, Les Inrockuptibles s’interrogeaient sur l’avenir et l’intérêt de cette pratique pour l’industrie musicale. Si, selon Rolling Stone, la société Hipgnosis Songs Fund était en discussion avec les représentants de Bob Dylan, c’est finalement vers le catalogue pléthorique de Neil Young qu’elle s’est tournée. 

Dans ce qui semble être une nouvelle dynamique pour les grands pontes de l’industrie, la société de Merck Mercuriadis a donc acquis, pour une somme estimée à 150 millions de dollars, 50% des droits sur le catalogue de Neil Young ce mercredi 6 janvier. Comme le rapporte le NME, L’ancien manager d'Elton John, Beyoncé ou Morrissey, et créateur d’Hipgnosis Songs Fund s’était déjà illustré cette semaine en acquérant les droits du catalogue de Lindsey Buckingham (ex-Fleetwood Mac) ainsi que les royalties du producteur Jimmy Iovine.

>> A lire aussi : Rachat du catalogue de Bob Dylan par Universal : l’arbre qui cache la forêt ?

Un catalogue pléthorique

Côtée en bourse (au London Stock Exchange) depuis 2018, la société Hipgnosis tire ses revenus de l’exploitation de leur catalogue de musiques, et notamment des redevances perçues à la suite d’utilisation des musiques dans des films ou des séries. C'est donc pas moins de 1180 morceaux de Neil Young – presque deux fois plus que les 600 de Bob Dylan chez Universal Music – qui rejoignent, cette semaine, la société de Merck Mercuriadis. Avec 50% des droits d’éditeur de Neil Young mais aussi 50% de ses droits de songwriting, la société de Mercuriadis s’est donc offert le catalogue solo de Neil Young mais aussi pléthore de morceaux en collaboration avec Buffalo Springfield, Crosby, Stills, Nash ou son groupe Crazy Horse.

Une perspective qui enchante Merck Mercuriadis : “J’ai acheté mon premier album de Neil Young à l’âge de 7 ans. Harvest était mon compagnon, j’en connaissais intimement chaque note, chaque mot, chaque pause et chaque silence. Neil Young, ou du moins sa musique, a été mon ami et le reste depuis lors.” a-t-il déclaré dans un communiqué de presse. 

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