Audrey Pulvar n'est pas responsable des actes de son père, rappellent ces personnalité

POLITIQUE - Ce dimanche 7 février, au petit matin, le nom d’Audrey Pulvar apparaît en bonne place parmi les tendances Twitter, fort de près de 7000 tweets le mentionnant en quelques heures. Ce que la candidate socialiste à la présidence de...

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Ces personnalités rappellent qu'Audrey Pulvar n'est pas responsable des actes de son père, Marc Pulvar.

POLITIQUE - Ce dimanche 7 février, au petit matin, le nom d’Audrey Pulvar apparaît en bonne place parmi les tendances Twitter, fort de près de 7000 tweets le mentionnant en quelques heures. Ce que la candidate socialiste à la présidence de l’Île-de-France a fait pour se retrouver si haut? Rien. Si son patronyme est abondamment relayé, c’est uniquement en raison des accusations de pédocriminalité visant son père, Marc Pulvar.

Figure du syndicalisme martiniquais décédée en 2008, le fondateur de la Centrale syndicale des travailleurs martiniquais est accusé par les cousines de l’ancienne journaliste d’avoir commis sur elles des actes pédocriminels. Dans une tribune, elles appellent à “en finir avec cette héroïsation du personnage” et à “ne plus jamais lui rendre un quelconque hommage à l’avenir et désormais penser à lui comme il le mérite”.

À savoir :“Marc Pulvar, alias Loulou pour les intimes, était un prédateur sexuel”. Auprès de l’AFP, Audrey Pulvar a indiqué soutenir pleinement, et sans la moindre ambiguïté, ses cousines. Elle affirme également avoir été mise au courant mais que, en respect du souhait des victimes, elle n’avait rien dit. Or, malgré cette position claire, c’est son nom qui attire l’attention, parfois plus que celui du premier concerné: son défunt père.

“Méprisables rapaces”

Ce qui passe mal chez plusieurs personnalités connues pour leur engagement féministe, qui reprochent notamment aux médias d’illustrer leurs article avec une photo de l’adjointe à la mairie de Paris. “Marc Pulvar est Marc Pulvar. Audrey Pulvar est Audrey Pulvar. La question de la responsabilité des actes commis n’incombe qu’à la personne qui les a commis. Donc la seule photo qui doit circuler est celle du père”, a réagi l’écologiste Sandrine Rousseau, qui a récemment révélé son intérêt pour la présidentielle 2022. Et de rappeler: ”être la fille d’un pédocriminel n’est pas une position simple”. 

Ancienne ministre ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol s’est également indignée. “Ceux qui tentent d’associer la fille au père sont de méprisables rapaces. Tout mon soutien à Audrey Pulvar dont les propos sont sans ambiguïtés. Et toute mon affection car un père criminel reste un père, et il faut une sacrée force pour vivre avec un tel fardeau”, a tweeté la sénatrice socialiste.

Même dégoût exprimé par l’historienne Elodie Jauneau: “ces gens qui chassent en meute et qui aboient sur une femme qui n’est en rien responsable des horreurs commises par son père et qui n’a fait que respecter la volonté des victimes, me dégoûtent”. 

Cette situation n’est pas sans rappeler celle qu’avait vécu la chanteuse Angèle, au moment où son frère Roméo Elvis avait été accusé d’agression sexuelle au mois de septembre. Comme la candidate aux régionales, son nom avait été plus cité que celui de la personne accusée: son frère.    

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