La sculpture d’un vagin géant au Brésil crée la polémique
FEMMES - Une sculpture de vagin de 33m de long et 16m de large en pleine campagne brésilienne. C’est la polémique qui enflamme le pays depuis le début de l’année. Le samedi 2 janvier, l’artiste brésilienne Juliana Notari a dévoilé sa dernière...
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FEMMES - Une sculpture de vagin de 33m de long et 16m de large en pleine campagne brésilienne. C’est la polémique qui enflamme le pays depuis le début de l’année. Le samedi 2 janvier, l’artiste brésilienne Juliana Notari a dévoilé sa dernière oeuvre. Pendant 11 mois, elle a travaillé aux côtés d’une vingtaine d’ingénieurs pour créer un immense vagin intitulé “Diva” dans un parc situé à Pernambuco, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus.
“Diva est un Land Art, une immense excavation en forme de vulve mesurant 33 mètres de haut, 16 mètres de large et 6 mètres de profondeur, recouverte de béton armé et de résine”, précise-t-elle dans un post Facebook. “Je cherche à aborder la réflexion sur l’inégalité des sexes et aussi sur la destruction de la planète Terre, en tant qu’entité et être vivant. La vulve représente la naissance, d’où vient la vie, et l’œuvre construite sur la terre rappelle où chacun va après la mort, dans la nature”, poursuit-elle dans une interview donnée à Metropoles.
Les photos de sa sculpture ont été saluées, mais ont également reçu une vague de haine dès que les posts ont été publiés sur ses réseaux sociaux. Sur Facebook notamment, de nombreux partisans de Jair Bolsonaro critiquent ouvertement la culture. “Qui pensez-vous tromper, vous les gauchos? À part les idiots utiles de la gauche, bien sûr”, peut-on lire dans les commentaires. Sur Twitter, Olavo de Carvalho, un proche du président a tenu des propos obscènes pour dénigrer l’oeuvre. Face à ce déferlement de commentaires négatifs, Juliana Notari ne sait pas comment réagir. “Cela vient de toutes parts et vous ne savez pas vraiment comment y faire face”, confie Juliana Notari.
Bolsonaro ne s’est pas exprimé à ce sujet. Depuis son élection, il n’a cessé de critiquer la culture et les coupes budgétaires servant à soutenir financièrement les projets artistiques sont devenues la norme. En mai 2019, le ministre de la Citoyenneté a mis fin à la plupart des parrainages publics. Le gouvernement d’extrême droite mène une “guerre culturelle” et censure toute oeuvre abordant la période de la dictature militaire, les politiques d’éducation sexuelle, la promotion des droits des femmes.
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