L'armée américaine autorise désormais les tresses pour s'adapter à toutes les natures de cheveux

ARMÉE - Les femmes en uniforme aux cheveux frisés ou crépus vont désormais pouvoir porter des tresses. Ce lundi 25 janvier, l’armée américaine a en effet révisé ses normes en matière d’apparence physique. Boucles d’oreilles, cheveux tressés...

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L'armée américaine autorise désormais les tresses pour s'adapter à toutes les natures de cheveux

ARMÉE - Les femmes en uniforme aux cheveux frisés ou crépus vont désormais pouvoir porter des tresses. Ce lundi 25 janvier, l’armée américaine a en effet révisé ses normes en matière d’apparence physique. Boucles d’oreilles, cheveux tressés ou queue de cheval: le but est de mieux refléter la féminisation et la diversité ethnique dans ses rangs.

À l’issue d’une enquête demandée en juillet par l’ex-ministre de la Défense Mark Esper, et en plein débat sur les discriminations raciales au sein des forces américaines, l’armée de Terre a annoncé au cours d’une conférence publique avoir décidé d’autoriser des coiffures féminines adaptées à toutes les natures de cheveux.

Pour une femme militaire aux cheveux longs, le chignon lisse jusqu’ici obligatoire laisse désormais la place à une queue de cheval si elle a les cheveux lisses ou, si ses cheveux sont frisés ou crépus, à des tresses qui peuvent être ramenées sur le côté ou le haut de la tête.

Ces coiffures sont autorisées à condition qu’elles ne gênent pas le port de l’uniforme ou du casque en opération, indiquent des documents rendus publics lors de cette conférence.

Possibilité de se raser la tête

Les femmes qui veulent porter les cheveux ras, voire se raser complètement la tête, en ont désormais le droit.

Ces normes capillaires et les questions qu’elles posent en matière de féminisation et de diversité existent ailleurs. En France, le règlement de l’armée de Terre stipule que “pour les femmes, les cheveux, courts ou longs, sont coiffés et attachés pour ne pas toucher le col de la chemise.” 

En ce qui concerne les hommes, la coupe de cheveux doit permettre “de porter un képi, un casque ou un béret sans laisser de marque, d’où une préférence pour les coupes courtes.” 

D’autres questions relatives aux préoccupations capillaires ont émergé ces dernières années, sans qu’elles aient à voir avec des considérations relevant des discriminations raciales. Mais, par exemple, en ce qui concerne les hommes, la question du port de la moustache ou de la barbe peut se poser. En avril 2020, ce sont des pompiers français qui avaient porté plainte pour pouvoir garder leur barbe. La pilosité faciale était en effet jugée incompatible avec le port de masques FFP2. En ce qui concerne l’armée de Terre, il est écrit que “vous représentez l’armée de Terre, ce qui implique d’avoir un aspect soigné, tant dans la coupe de cheveux qu’au niveau du rasage de la barbe et de la moustache.”

Boucles d’oreille et rouge à lèvres

Aux États-Unis, les nouvelles normes ne sont pas seulement relatives aux cheveux. Ainsi, les boucles d’oreilles deviennent autorisées, mais elles doivent rester discrètes. Elles restent interdites sur les théâtres d’intervention.

Le rouge à lèvres est lui aussi autorisé, mais dans des teintes neutres, de même que le vernis à ongles qui est désormais autorisé aux hommes travaillant dans des environnements où leurs mains sont en contact fréquent avec des produits chimiques agressifs. Le vernis de couleur “extrême” (bleu, noir, violet ou fluorescent) reste interdit.

Depuis la mort fin mai de George Floyd, un homme noir tué lors de son arrestation par un policier blanc, l’armée américaine, qui est l’une des institutions où les minorités sont les plus représentées aux États-Unis, a ouvert un grand débat interne sur le racisme. 

Elle a interdit le drapeau des confédérés sur toutes les bases militaires américaines, où cette bannière souvent perçue comme un symbole de racisme est fréquemment déployée dans les chambrées ou les salles communes.

Le Pentagone s’était aussi prononcé en faveur d’un changement de nom des bases militaires honorant des généraux confédérés, une idée à laquelle l’ex-président américain Donald Trump s’était opposé.

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