Le Champs-Élysées Film Festival 2023 dévoile ses compétitions

Six longs métrages composeront la compétition française, dont trois 1ers films : une belle manière de mettre en avant des regards neufs sur le monde, tous les six “animés par la même idée concomitante de chercher un refuge (illusoire ?) et...

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Six longs métrages composeront la compétition française, dont trois 1ers films : une belle manière de mettre en avant des regards neufs sur le monde, tous les six “animés par la même idée concomitante de chercher un refuge (illusoire ?) et de trouver sa place dans une société fragmentée”, selon Justine Lévêque, directrice artistique du festival.

Au programme, on retrouvera notamment le très attendu nouveau film de Patric Chiha, La Bête dans la jungle, adapté d’Henry James, avec Anaïs Demoustier et Tom Mercier. La suite de la programmation se veut éclectique, puisque se mêleront Vincent doit mourir, un film de genre porté par Karim Leklou et Vimala Pons (présenté cette année à la Semaine de la Critique), La Sirène, un film d’animation qui se plonge dans le siège irakien de la ville iranienne d’Abadan en 1980, le film de science-fiction Parmi nous réalisé par Sofia Alaoui ou encore Il pleut dans la maison de Paloma Sermon-Daï, lui aussi présenté à la Semaine de la Critique.

Côté documentaire, le milieu hospitalier a la cote puisque après les films du duo Castaing-Taylor et Paravel, de Claire Simon et de Nicolas Philibert, ce sera au tour de Nicolas Peduzzi (réalisateur de Ghost Song) de se plonger dans un hôpital parisien avec État limite.

Nouveaux talents

Du côté de la compétition outre-Atlantique, les six films sélectionnés mettront en avant de jeunes talents. Chantal Lian, responsable des sélections américaines, présente ainsi sa programmation : “Cette année, les protagonistes de nos six longs métrages américains partagent la même préoccupation existentielle, celle d’arriver à faire résonner leur voix dans une société trop souvent antagoniste à leur identité de genre, leur identité culturelle et leur identité de classe. Ces œuvres nous interrogent sur la réalité de notre rapport à nous-même et notre fragile capacité à être emphatique. Virginia Woolf disait : ‘Il n’y a qu’une chose qui vaille la peine d’être dite : ce que l’on ressent‘, ainsi chaque bruissement a son extrême importance dans cette sélection officielle.

Pour rappel, cette riche sélection sera ouverte par l’avant-1ère de Passages d’Ira Sachs, avec Adèle Exarchopoulos, Franz Rogowski et Ben Whishaw, et se clôturera avec Le Syndrome des amours passées de Raphaël Balboni et Ann Sirot. À noter également que le festival inaugure cette année sa section “Girl Power”, dédiée au cinéma féministe.