Les 5 albums à écouter absolument ce week-end 

Arab Strap - As Days Get Dark (Rock Action Records/PIAS) En rupture avec son prédécesseur nourri d’optimisme, As Days Get Dark renoue avec l’obscurité. Entre tension et mélancolie, désespoir et dérision, les titres à la signature sonore toujours...

Les 5 albums à écouter absolument ce week-end 

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Arab Strap - As Days Get Dark (Rock Action Records/PIAS)

En rupture avec son prédécesseur nourri d’optimisme, As Days Get Dark renoue avec l’obscurité. Entre tension et mélancolie, désespoir et dérision, les titres à la signature sonore toujours aussi identifiable prolongent les obsessions des premiers jours, chères à la paire de Falkirk. Mais si Arab Strap a longtemps composé la bande-son de ses lendemains de soirées, le duo prend de la distance et porte désormais un regard clinique sur l’environnement nocturne qui l’a tant façonné. Là où le jour disparaît, les noctambules révèlent la face sombre que chacun cherche à dissimuler.

Par Valentin Gény

Notre critique est à découvrir dans le prochain numéro des Inrockuptibles

Barbarossa - Love Here Listen (Memphis Industries/Bertus)

Avec Love Here Listen, il est temps d'affirmer que Barbarossa possède son propre univers (nettement plus synthétique), ses obsessions personnelles (l'amour, surtout quand il s'évapore) et une croyance intime en la beauté des instruments vintage (un Mono/Poly, un Korg MS-20, un Roland SH-101). […]  En prime, Love Here Listen contient même un tube : Awakeners Awaken Us, somptueuse ballade dont les entrelacs mélodiques charrient une symphonie d’émotions aptes à rendre la vie plus savoureuse.

Par Maxime Delcourt

>> Notre critique : “Love Here Listen” : un sixième album rempli de vibrations bienfaitrices pour Barbarossa

Fruit Bats - The Pet Parade (Merge Records/Modulor)

Sans devenir austère, Fruit Bats délaisse la légèreté pop et les titres plus chaloupés de son précédent album, Gold Past Life. Façonnées avec talent, ces chansons s’habillent de simplicité : quelques guitares acoustiques (et lap steel), un Wurlitzer, des cœurs vibrants et un violon triste. Les compositions assument pleinement tout ce qu’elles doivent à celles des Kinks, de Neil Young ou de Fleetwood Mac. Une échappée belle vers un imaginaire seventies idéal, une virée feutrée à suivre les yeux fermés.

Par Arnaud Ducome

Notre critique est à découvrir dans le prochain numéro des Inrockuptibles

Jane Weaver - Flock (Fire Records/Differ-Ant)

C'est un disque qui rend immédiatement béat d'admiration, qui démontre une soif de quiétude, qui fait la part belle aux mélodies du bonheur. Un exemple ? On en a même deux. All the Things You Do, qui confirme ce goût pour les arrangements mille-feuille, cette science des refrains apaisés et des harmonies entêtantes ; mais aussi l’ultime Solarised, où l’Anglaise, installée en périphérie de Manchester depuis plusieurs années, invite à dédramatiser le réel. Une façon pour cette rêveuse d’affirmer qu’elle n'est pas étanche à toutes les misères du monde, contrairement à ce que pourrait laisser penser sa voix divine, détachée de toute forme de pesanteur. 

Par Maxime Delcourt

Notre critique est à découvrir dans le prochain numéro des Inrockuptibles

Mothers of Mars - I Hear (Ransom Note Records)

Pour concocter leur premier long format sous le sigle de Mother of Mars, Vito Roccoforte et Gabriel Andruzzi de The Rapture se sont associés à la DJ japonaise Jaiko Suzuki. Avec I Hear, le trio décolle sur des embardées de synthés le temps d’échafauder quelques expérimentations galactiques. Réchauffés par la voix suave de Jaiko, ces six titres aux rafales électro, dont l’excellent Space Without A Shadow, bâtissent minutieusement la capsule intime de Mother of Mars.

Par Juliette Poulain