Les dinosaures étaient déjà mal en point avant d'être anéantis par un astéroïde

DINOSAURES - L’événement est aussi populaire que le Big Bang: il y a 66 millions d’années, un astéroïde de plusieurs dizaines de kilomètres de diamètre s’est abattu sur la péninsule du Yucatan, provoquant un bouleversement du climat terrestre,...

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DINOSAURES - L’événement est aussi populaire que le Big Bang: il y a 66 millions d’années, un astéroïde de plusieurs dizaines de kilomètres de diamètre s’est abattu sur la péninsule du Yucatan, provoquant un bouleversement du climat terrestre, et emportant avec lui le règne des dinosaures. Mais une équipe française de l’université de Montpellier vient de démontrer que la réalité aurait été un peu plus subtile... et que nos ancêtres griffus n’avaient pas attendu la catastrophe pour être dans une situation critique.

L’étude parue ce mardi 29 juin dans la revue Nature s’intéresse ainsi au nombre et à la diversité des dinosaures (non aviaires) durant tout le crétacé supérieur, soit entre 100 et 66 millions d’années avant notre ère. À l’aide d’une méthode innovante, les paléontologues ont compté le nombre de fossiles, mais aussi leur variété, et leurs découvertes dessinent un triste tableau, à retrouver dans la vidéo en tête de cet article. 

À partir de 76 millions d’années avant notre ère, soit 10 millions d’années avant l’impact de l’astéroïde, le nombre et la variété des fossiles baissent drastiquement. Les herbivores sont dans un 1er temps les plus touchés: chez les cératopsidés par exemple (dont fait partie le tricératops), on passe ainsi de 15 espèces dénombrées... à trois seulement lorsque s’achève le Crétacé. Une chute suivie, avec huit millions d’années de décalage, par les carnivores. 

Comment expliquer une telle raréfaction? Fabien Condamine, le principal auteur de l’étude, explique que sur l’ensemble des critères testés, l’hypothèse la plus solide est celle du changement climatique. Le Crétacé supérieur connaît un important refroidissement, jusqu’à 10 degrés dans les régions tempérées, amenant un changement profond dans la flore. “C’est une explosion des plantes à fleurs, qui dominent désormais aux dépens, par exemple, des conifères”, explique-t-il au HuffPost.

Le gigantesque astéroïde qui s’est alors abattu sur la Terre n’aurait en quelque sorte qu’achevé très brutalement le travail de la météo. “L’astéroïde a frappé au pire moment” pour les dinosaures, traduit le paléontologue, ajoutant que “dix millions d’années plus tôt, l’impact n’aurait sûrement pas eu le même résultat”. Nos prédécesseurs ont bel et bien joué de malchance.

À voir également sur Le HuffPost: L’Australotitan cooperensis découvert, l’un des plus grands dinosaures au monde