L'expression "66 millions de procureurs" de Macron ne "visait pas l'ensemble des Français", selon Castaner

POLITIQUE - Une fidélité à toute épreuve. Remercié place Beauvau, Christophe Castaner n’en reste pas moins loyal à Emmanuel Macron. Dernière preuve en date, son explication ce mercredi 27 janvier de la dernière sortie présidentielle sur la...

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POLITIQUE - Une fidélité à toute épreuve. Remercié place Beauvau, Christophe Castaner n’en reste pas moins loyal à Emmanuel Macron. Dernière preuve en date, son explication ce mercredi 27 janvier de la dernière sortie présidentielle sur la France et ses “66 millions de procureurs” qui ne visait pas selon lui “l’ensemble des Français”. 

Lors d’un déplacement à l’université Paris-Saclay, le président de la République avait déploré la “traque incessante de l’erreur” en France, devenue selon lui “une nation de 66 millions de procureurs”. Des propos qui faisaient sans doute référence aux récentes et nombreuses polémiques relatives à la gestion de la crise sanitaire. 

Cette sortie avait provoqué l’agacement de plusieurs responsables de l’opposition, qui y avaient vu une nouvelle preuve de l’autoritarisme reproché au président, accusé de ne pas supporter la critique.  

Mais Christophe Castaner a estimé que la citation avait été mal interprétée, car sortie de son contexte. Emmanuel Macron “parlait à des chercheurs qui chaque jour œuvrent pour trouver des voies du progrès, des solutions scientifiques, de l’innovation. Et il leur a dit que le droit à l’erreur était consubstantiel à la recherche. (...) Et donc son propos ne visait pas l’ensemble des Français”, a assuré le patron du groupe LREM à l’Assemblée sur FranceInter.

Insistant sur les destinataires du discours - les chercheurs - Christophe Castaner a estimé que le chef de l’État souhaitait avant tout valoriser les prises d’initiatives. “On est aujourd’hui sur un regard critique sur la prise de risques, et en s’adressant aux chercheurs, il leur disait plutôt ’Osons, n’ayons pas peur de l’erreur, valorisons la prise de risques’”. 

Une défense qui a laissé dubitatifs Léa Salamé et Nicolas Demorand, qui ont souligné que le nombre de 66 millions - soit le chiffre quasi exact de la population française - ne pouvait pas concerner que les scientifiques. 

“Dire que les Français sont des râleurs, dire que l’esprit critique (...) est aujourd’hui assez présent et que chacun a un avis à peu près sur tout, ce n’est pas non plus offensant pour les Français. C’est le principe même de la démocratie il faut l’accepter”, a admis l’ancien ministre. 

Mais, à ce moment précis selon lui, “le président revendiquait pour les chercheurs, mais aussi pour la classe politique comme pour les journalistes, le droit à l’erreur”. Ce qui, même en ajoutant ces deux catégories, reste assez éloigné des “66 millions” évoqués par Emmanuel Macron.  

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