Mort de Rémy Julienne, cascadeur légendaire au cinéma

CINÉMA - Une légende du cinéma français et mondial. Il n’était pas aussi connu du grand public que son ami Jean-Paul Belmondo, ni même que les acteurs des films auxquels il contribuait, et pourtant tous les amateurs du septième art ont déjà...

Mort de Rémy Julienne, cascadeur légendaire au cinéma

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Rémy Julienne, ici photographié lors du festival de Cannes 2017, est mort à 90 ans des suites du covid-19. Il était un cascadeur de cinéma légendaire, aussi bien en France qu'à l'international. 

CINÉMA - Une légende du cinéma français et mondial. Il n’était pas aussi connu du grand public que son ami Jean-Paul Belmondo, ni même que les acteurs des films auxquels il contribuait, et pourtant tous les amateurs du septième art ont déjà pu admirer son travail. Ce vendredi 22 janvier, on a appris la mort à 90 ans du légendaire cascadeur Rémy Julienne, des suites du covid-19. 

C’est sa compagne, Justine, qui a annoncé la triste nouvelle, dans les colonnes du Figaro. Après plusieurs jours d’hospitalisation, le nonagénaire s’est éteint à l’hôpital de Montargis, dans le Loiret. 

Ancien champion de motocross, c’est en 1964 que le futur “casse-cou du cinéma français” arrive au grand écran, par la rencontre d’un autre cador du genre: Gil Delamare. Un mentor qui lui confiera notamment les cascades automobiles de “La grande vadrouille”, deux ans plus tard, et dont Rémy Julienne acceptera de prendre la suite lorsque le maître décédera sur le tournage de “Le Saint prend l’affût”, toujours en 1966. 

Suivront des dizaines de films, avec des réalisateurs toujours plus prestigieux: Gérard Oury donc, Jean-Jacques Annaud, François Truffaut, Costa-Gavras... 

Et puis en 1969, c’est le début d’une carrière internationale grâce à “The Italian Job” (“L’or se barre” en français) et les poursuites cultes en Mini-Cooper créées par Rémy Julienne, bientôt imitées par tout le cinéma. De là, le Français collaborera avec Roman Polanski, Sidney Pollack, Sergio Leone et surtout avec le mythique Agent 007, James Bond. 

Car ce pourquoi Rémy Julienne est peut-être le plus célèbre, c’est pour son travail magistral (et récompensé par le Hall of Fame d’Hollywood) sur la franchise relatant les aventures de l’espion britannique. “Rien que pour vos yeux”, “Octopussy”, “Dangereusement vôtre”, “Tuer n’est pas jouer”, “Permis de tuer” et “GoldenEye”, ce sont au total six volets auxquels il contribuera brillamment. Avec au bout des scènes entrées dans la légende. 

La preuve: cette citation de Roger Moore, l’un des interprètes de James Bond: “Sans Rémy Julienne, James bond n’aurait pas existé.” Difficile de rendre plus bel hommage à un homme de cinéma d’action.  

Au total, Rémy Julienne aura œuvré sur quelque 1400 scènes, que ce soit au cinéma, dans des séries ou des publicités. 

À voir également sur le HuffPost: Sean Connery n’était pas que James Bond, la preuve en six extraits