“PD”, le moyen-métrage contre l'homophie, fait un carton sur YouTube

En deux semaines, le court-métrage PD d'Olivier Lallart a rencontré un succès fou sur Youtube. Le film suit Thomas, un jeune homme de 17 ans, qui se découvre une attirance pour Esteban, un autre garçon du lycée. A cause d'un baiser lors d'une...

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En deux semaines, le court-métrage PD d'Olivier Lallart a rencontré un succès fou sur Youtube. Le film suit Thomas, un jeune homme de 17 ans, qui se découvre une attirance pour Esteban, un autre garçon du lycée. A cause d'un baiser lors d'une soirée, la rumeur de son homosexualité fait le tour de l'établissement. Il doit alors affronter le regard de ses camarades et les premières remarques homophobes ne tardent pas.

Quatre récompenses 

A l'image de son titre volontairement provocateur, on y découvre les ravages de l'homophobie ordinaire et les obstacles douloureux qu'un jeune homosexuel rencontre à cet âge. "Une fois, dans une cour de récré, j’ai entendu plusieurs fois le mot "pédé" lâché comme ça, pas forcément à vocation homophobe" a-t-il expliqué à France3. "Les jeunes le disaient entre eux, parfois quatre fois dans une phrase comme une petite vanne, mais sans se rendre compte qu’il y a peut-être à côté d’eux des gens qui sont vraiment homos et qui vont peut-être en souffrir. Ça m’a interpellé. J’ai l’impression qu’il y a 15 ans, on ne le disait pas autant. Ça a été le point de départ du film."

Tourné en 2019 dans un lycée de l'Oise, le moyen-métrage a déjà remporté quatre prix dont le prix des lycéens au festival P'tit Clap et le prix du public au destival "Des images aux mots". Il a également été diffusé à l'Assemblée nationale. Olivier Lallart prévoit de le faire projeter dans une quinzaine de lycées pour sensibiliser les jeunes générations.

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Une belle réussite 

Le réalisateur de 33 ans n'en est pas à son premier film coup de poing. Il est déjà intervenu dans plusieurs établissements scolaires afin de former les élèves aux métiers du cinéma et d'aider à la réalisation de courts-métrages. Il a notamment réalisé avec des collégiens des films sur le harcèlement scolaire et le sexisme (Parle, Je suis mais tu n'es pas...) qui ont été vus chacun plus de 3 millions de fois sur YouTube.

Lors des premières projections de PD dans des établissements scolaires, il raconte : “Une jeune fille s’est levée et a avoué être en plein doute concernant sa sexualité et on l’a tous applaudie. Elle a fait un peu son coming out devant tout le monde, ce qui est dingue”, dans des propos rapportés par TÊTU. Grâce à ses sous-titres dans de nombreuses langues, le film acquiert déjà une renommée internationale.

C’est important pour les jeunes d’aujourd’hui de voir des films ou des séries où il y a des personnages LGBT, parce que quand on grandit sans ces repères, c’est ce qui développe des idées préconçues et des stéréotypes contre lesquels on doit se battre”, a ajouté le réalisateur. 

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