Pourquoi les patrons des César tiennent tant à garder la cérémonie

CINEMA - Célébrer le cinéma malgré tout. Eric Toledano et Véronique Cayla, élus vice-présidents de l’Académie des César en septembre 2020, se sont confiés au Parisien ce mercredi 13 janvier. Une interview dans laquelle ils expliquent pourquoi...

Pourquoi les patrons des César tiennent tant à garder la cérémonie

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Véronique Cayla et ÉricToledano ont été élus présidente et vice-président de l'Académie des Césars le 29 septembre 2020 (photos d'archives).

CINEMA - Célébrer le cinéma malgré tout. Eric Toledano et Véronique Cayla, élus vice-présidents de l’Académie des César en septembre 2020, se sont confiés au Parisien ce mercredi 13 janvier. Une interview dans laquelle ils expliquent pourquoi il était important pour eux de maintenir la cérémonie qui se tiendra le 12 mars, en dépit de la pandémie de Covid-19 et donc de l’absence de public mais aussi du choix de films limité cette année.

“Si l’on n’organisait pas de cérémonie, on abandonnerait les partenaires (chaîne, sponsors…) et on mettait les César en péril”, explique Eric Toledano, qui évoque aussi l’importance pour la culture, “très affaiblie” dans le contexte sanitaire actuel, de “montrer sa force”. “Il faut se serrer les coudes, parce qu’on a souffert ensemble”, insiste le réalisateur qui juge “important de maintenir la date, la cérémonie et la remise de prix pour envoyer un signal de force” pour le cinéma français.

“Une équation impossible entre les polémiques et le fait de célébrer le cinéma”

Pour Eric Toledano et Véronique Cayla, il s’agira aussi d’insuffler un vent nouveau sur le César, fragilisés après une année 2020 marquée par la “démission collective” de l’Académie -qui était accusée d’opacité et se voyait reprocher sa gestion de la polémique Polanski- puis l’indignation suscitée par le César remis au cinéaste accusé de viols pour son “J’accuse”.

“J’ai assisté à la cérémonie l’an dernier… Il y avait une équation impossible entre les polémiques et le fait de célébrer le cinéma”, constate Eric Toledano. “Ce qui m’intéresse maintenant, c’est d’agir”, annonce de son côté Véronique Cayla.

Cela s’est traduit dès novembre 2020, deux mois après leur arrivée. L’Assemblée générale de l’Académie des César vote l’exclusion de certains membres reconduits automatiquement chaque année, dont Roman Polanski. “Il ne pouvait pas y avoir certains membres élus et d’autres pas”, explique Véronique Cayla.

Ce 12 mars, la cérémonie sera placée sous le signe de la “parité”, de la “diversité”, mais également du partage. “On ne veut pas limiter la cérémonie à un “entre-soi”, on voudrait y remettre le César des lycéens. Et on lancera, après la soirée, une nouvelle opération intitulée “Un César à l’école”, détaille Eric Toledano. 

La 46e cérémonie des César aura à sa tête, Roschdy Zem, élu meilleur acteur en 2020. Marina Foïs animera la soirée, Blanche Gardin et Laurent Lafitte en seront les coauteurs et Benjamin Biolay dirigera l’orchestre. 


À voir également sur Le HuffPost: Lambert Wilson s’en prend aux détracteurs de Polanski dont Foresti et Haenel