Que voir sur Arte en janvier ?

Le mystère de Georges Méliès d'Eric Lange (2020), disponible jusqu'au 9 mars Sous la forme d'une enquête, le documentaire d'Eric Lange parcourt l'évolution de George Méliès et son influence incontestable dans la grammaire du cinéma. Dès ses...

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Le mystère de Georges Méliès d'Eric Lange (2020), disponible jusqu'au 9 mars

Sous la forme d'une enquête, le documentaire d'Eric Lange parcourt l'évolution de George Méliès et son influence incontestable dans la grammaire du cinéma. Dès ses débuts, Méliès révolutionne cet art naissant et exploite les possibilités de la magie et de la fiction. Alors que le cinéma se transforme en industrie, le cinéaste, ruiné, détruit une grande partie de ses films laissant une collection de 150 négatifs originaux, partagés ici par Eric Lange.

>> A lire aussi : “Le Mystère Méliès”, docu cinéphile prenant comme un polar

Vénus et fleur d'Emmanuel Mouret (2004), disponible jusqu'au 14 juin

Toujours en proie aux articulations entre désir et sentiments, Emmanuel Mouret (Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait) partage avec Vénus et Fleur, un film sage et amusant. Le temps d'un été à Marseille, Fleur, une Parisienne introvertie fréquente Vénus, une Russe excentrique. Tout les oppose, mais elles ont cette envie commune de trouver le garçon idéal : "On veut des garçons !" Une valse érotique qui rappelle l'ambiance de La Collectionneuse d'Eric Rohmer. Sous les traits d'un conte sentimental, le film examine l'ivresse et l’insouciance des amours juvéniles.

L'Agneau de dieu de David Pinheiro Vicente (2020), disponible jusqu'au 27 novembre

En compétition au Festival de Cannes en 2020, le second court-métrage du réalisateur portugais David Pinheiro Vicente nous livre une chronique familiale où tension sexuelle et étrangeté se confondent. L'Agneau de Dieu révèle les attirances sexuelles de Fabio, un jeune ouvrier agricole qui, forcé par sa mère, va être obligé de sacrifier l'agneau que la famille élève. La mort de l'animal suscite l'incompréhension chez le jeune frère mais garantit les festivités du village. Marqué par une atmosphère menaçante, L'Agneau de Dieu explore très justement l'intimité fragile de cette famille portugaise.

Plein Sud de Sébastien Lifshitz (2009), disponible jusqu'au 30 avril 

Alors que le réalisateur Sébastien Lifshitz se démarque actuellement avec deux documentaires bouleversants Petite fille (2020) et Adolescentes (2019), il réalise en 2009 Plein Sud, un road-movie amoureux. En route vers l'Espagne, Sam rencontre Mathieu et sa sœur Léa (interprétée par Léa Seydoux). Pendant ce périple, ils apprennent à se connaître, et à s'aimer. 

Ce vieux rêve qui bouge d'Alain Guiraudie (2001), disponible jusqu'au 31 mars

Projeté à la Quinzaine des Réalisateurs en 2001, ce moyen-métrage d'Alain Guiraudie est considéré comme "le meilleur film du Festival de Cannes" selon Jean-Luc Godard. Dans une usine dans le Tarn, un jeune technicien est chargé de démonter la dernière machine avant que le lieu soit définitivement abandonné. Au fur et à mesure, le cadre restitue un paysage en friche dans lequel les ouvriers vont, au dernier moment, créer un lien. L'usine devient alors un lieu à la fois intime et collectif où ces hommes se croisent, discutent et s'isolent. Alain Guiraudie parvient à dépeindre le monde prolétaire avec poésie et sans artifice. 

 >> A lire aussi : “Ce vieux rêve qui bouge”, le moyen-métrage qui fit entrer Guiraudie dans la cour des grands

Ariel de Aki Kaurismäki (1988), disponible jusqu'au 30 avril 

Second volet de sa "trilogie ouvrière" après Shadows in paradise et La Fille aux allumettes, le réalisateur finlandais raconte avec Ariel, les espoirs d'un homme qui cherche sa place dans un monde qui le condamne. Dans une petite ville de Laponie, Taisto Kasurinen, ouvrier dans une mine, se retrouve au chômage après la fermeture de l'usine. A bord d'une Cadillac, il décide de refaire sa vie à Helsinki où il tombe amoureux d'une jeune mère de famille. Arrêté et emprisonné pour un crime qu'il n'a pas commis, il aspire à quitter la Finlande et rêve de terres lointaines.

Mum de Stefan Golaszewski (2016) disponible jusqu'au 17 mars

Imaginée en 2016 par Stefan Golaszewski, cette sitcom britannique s'étire sur trois saisons, de six épisodes de 30 minutes. Dans cette série douce et sensible, la géniale Lesley Manville incarne Cathy Bradshaw, une veuve de soixante ans entourée d'une curieuse petite famille. Tantôt drôle et romantique, Mum se distingue par son ton typiquement british et son écriture ciselée. 

Vivien Leigh, autant en emporte le vent de Priscilla Pizzato (2019) disponible jusqu'au 3 mars

Avec ce documentaire, Priscilla Pizzato dresse le portrait intimiste de l'actrice britannique Vivien Leigh, figure incontournable du cinéma des années 40. Son incarnation de Scarlett O'Hara dans Autant en emporte le vent lui vaut d'ailleurs l'Oscar de la meilleure actrice en 1940. Couronnée de succès, elle enchaîne ensuite les tournages malgré des troubles bipolaires. Le documentaire nous dévoile la persévérance d'une actrice qui, malgré la maladie, n'a jamais cessé de vouloir jouer au cinéma comme au théâtre.

Cemetery of Splendour d'Apichatpong Weerasethakul (2015) disponible jusqu'au 10 janvier

A la frontière de l'irréel, le cinéaste et artiste plasticien thaïlandais Apichatpong Weerasethakul (Tropical Malady) interroge l'union entre le monde des vivants et celui des morts. Cloîtré dans un hôpital de fortune, un groupe de militaires est victime d'une étrange maladie qui les plonge dans un sommeil profond. Hanté par des fantômes, le film nous fait basculer dans le monde des morts. "Aussi envoûtant qu'une séance de spiritisme" écrivait Serge Kaganski lors de la sortie de Cemetery of Splendour en salle. 

>> A lire aussi : "Cemetery of Splendour": aussi envoûtant qu'une séance de spiritisme

Punks de Maasja Ooms (2019) disponible jusqu'au 13 mars

Documentaire saisissant, Punks nous plonge dans une ferme dans laquelle une poignée d'adolescent·es en rupture vont tenter de se reconstruire auprès d'une éducatrice hors norme, Petra Knol. Afin d'échapper au centre de détention pour mineurs, ces cinq Néerlandais·es ont préféré s'isoler dans une ferme des Vosges."Ils pensent que je joue la comédie. Mais je veux vraiment changer" confit l'un des adolescents à Petra. Epuré de commentaires et animé par cette volonté d'aller à l'essentiel, la réalisatrice Maasja Ooms saisit la dualité d'une jeunesse déchirée entre l'envie de fuir et celle d'accepter l'aide qu'on lui propose.