“Welfare Jazz”, la rédemption punk des Viagra Boys

“J’ai entendu dire que Paris était sous tension ces derniers jours.” En ce début décembre insurrectionnel, c’est à un journaliste exilé loin des bagnoles en flammes et des affres de la ville que parle Sebastian Murphy. Le même à qui, trois...

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“J’ai entendu dire que Paris était sous tension ces derniers jours.” En ce début décembre insurrectionnel, c’est à un journaliste exilé loin des bagnoles en flammes et des affres de la ville que parle Sebastian Murphy. Le même à qui, trois ans plus tôt jour pour jour, le leader tatoué de la tête aux pieds des Viagra Boys promettait du sang et des larmes, trois heures avant de monter sur scène dans le cadre des Trans Musicales de Rennes pour une prestation incendiaire et chaotique, à la catharsis contrariée par des séquences d’agonie enfumées, un saxophone beat narcotique et le pressentiment que quelque chose de grave peut encore arriver.

Mâchoire désaxée et dents qui grincent, le natif de San Francisco, expatrié en Suède – où il a monté son groupe de blue pill men avec quelques siphonnés n’attendant rien d’autre de leur passage sur Terre qu’urgence et moiteur –, nous confiait vouloir tout plaquer pour filer à Nashville avec son band scandinave et mettre en boîte un album de country music. A l’époque, Viagra Boys n’a toujours pas sorti Street Worms (2018), un premier format long dont on percevait déjà les influences Americana, mais qui donnait surtout à entendre la mécanique rutilante du post-punk.

“J’en suis au point où j’essaye d’avoir une vie normale”