“1978”, le titre disco entêtant de Thylacine pour la série “OVNI(s)”

Coup d’oeil dans le rétro, la série OVNI(s) retourne en 1978 et met en scène un ingénieur spatial doté d’une mission un peu spéciale : trouver des explications rationnelles aux apparitions de soucoupes volantes. Habitué des synthés et autres...

“1978”, le titre disco entêtant de Thylacine pour la série “OVNI(s)”

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Coup d’oeil dans le rétro, la série OVNI(s) retourne en 1978 et met en scène un ingénieur spatial doté d’une mission un peu spéciale : trouver des explications rationnelles aux apparitions de soucoupes volantes. Habitué des synthés et autres machines bizarroïdes, Thylacine se charge de la tapisserie sonore de toute la série et dévoile le vibrant 1978, escorté par la voix chaude de Yan Wagner.

Disco’s not dead

Évidemment, de ce morceau ne peut qu’émaner la saveur des années 1970-1980 avec ses relents disco, ses effets pop et ses synthés mythiques qui regorge de kitsch à souhait. Pour autant, Thylacine garde une certaine sobriété, ceinturant le vintage avec une boucle lisse et moderne. Entre de légers crescendo et un rythme entêtant, 1978 libère des envies de dancefloor transpirant. À l’inverse, son clip ne contient aucun twist mais des extraits de la série, avec un Melvil Poupaud qui contient à lui seul le meilleur des années 70-80, à savoir la moustache et la veste couleur crème, mêlé à quelques brèves images du musicien.

La musique, essence de la série

Après avoir déjà collaboré avec Antony Cordier, réalisateur d’OVNI(s), pour la BO de son dernier long-métrage Gaspard va au mariage, sorti en 2018, Thylacine compose désormais la bande-son de la série diffusée sur Canal+. Pour lui, la musique constitue l’identité même de la série : "Sur une série, elle [la musique] a aussi une mission fédératrice qui nous suit tout au long des épisodes, et c’était ce qui était le plus important ici je pense. Avoir des thèmes et des sonorités qui marquent la série et qu’on prend du plaisir à retrouver" confie-t-il dans un communiqué, avant d’ajouter : "Ce que j’aime dans la musique au cinéma c’est quand elle ne surjoue pas ce qu’il y a à l’écran mais qu’elle rajoute quelque chose en plus, une couleur ou un sens différent à une scène."

Comme en 78

Pour concocter la BO de l’événement OVNI(s), Thylacine est même allé "fouiller dans les synthétiseurs de l’époque" explique-t-il dans un communiqué. "J’ai contacté le SMEM [Swiss Museum & Center for Electronic Music] à Fribourg, qui est une sorte de collection/exposition énorme de synthétiseurs et boîtes à rythmes anciens, et je suis allé composer sur place au milieu de tout ça en choisissant les machines qui étaient disponibles en 1978." Aussi captivante que la série, la BO, déjà entièrement disponible sur les plateformes de streaming, devrait illuminer les sombres débuts de 2021.

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