5 albums à écouter absolument ce week-end !

Black Country, New Road – For the First Time (Ninja Tune/PIAS) For the First Time est un chemin sinueux, semé d’embûches et de traquenards, à l’instar de son morceau d’ouverture, Instrumental, très percussif et aux effluves moyen-orientaux,...

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Black Country, New Road – For the First Time (Ninja Tune/PIAS)

For the First Time est un chemin sinueux, semé d’embûches et de traquenards, à l’instar de son morceau d’ouverture, Instrumental, très percussif et aux effluves moyen-orientaux, posant les bases d’une production dense, mais suffisamment géniale pour faire claquer chaque instrument sans jamais qu’ils soient dissonants. Se disputent tout au long du disque charley à la Miles Davis (le foutraque et free Opus), introduction massive et pesante à la Sunn O))) (Sunglasses), cordes lancinantes (Science Fair) et cuivres donnant l’assaut sur Jéricho.

Par François Moreau

>> Notre critique : On saute à pieds joints dans les traquenards free jazz de Black Country, New Road

John Carpenter – Lost Themes III : Alive After Death (Sacred Bones/Modulor)

Ce troisième volume de Lost Themes le montre plus que jamais maître des mélodies épurées qui hantent l’esprit et des notes qui touchent directement à la nature humaine. Les intitulés des dix morceaux rassemblés ici – évoquant fantômes, vampires et squelettes – frappent l’imaginaire et, en quelques mots, font naître des images fortes. Mais, même s’ils étaient simplement numérotés de 1 à 10, ces instrumentaux auraient la même force évocatrice, la même puissance émotionnelle.

Par Vincent Brunner

>> Notre critique : “Lost Themes III” : John Carpenter en transes musicales

Music On Hold – 30 Minutes Of… (Born Bad Records/L’Autre Distribution)

Avec sa nouvelle signature, estampilée de la 135e référence et illustrée par une sérigraphie de l'artiste franco-serbe Nebojša Bežanić, le label francilien Born Bad Records tape dans le mille. Il a d'ailleurs suffi d'un seul morceau, No Igel Dares, pour entendre chez Music on Hold les rejetons parisiens des Strokes auxquels on aurait greffé la décontraction légendaire de Pavement, le tout porté par la voix instantanément familière d’un échalas aux cheveux bouclés de 27 ans, Emile Cartron-Eldin.

Par Franck Vergeade

>> Notre critique : Music on Hold, le trio rock slacker prêt à réveiller 2021

The Pirouettes – Equilibre (Kidderminster/Caroline)

Il est dommage d’employer aujourd’hui si facilement le terme de pop ludique alors qu’il convient précisément et parfaitement à ce type de disque qui n’a pour seul but, selon ses auteur·trices, que de “toucher l’auditeur en plein cœur". The Pirouettes, c’est-à-dire Vickie Chérie et Leo Bear Creek, ne sont plus les post-adolescent·es de Carrément Carrément (2016), ni les jeunes adultes pré-accompli·es de Monopolis (2018). La trentaine n’est plus un lointain mirage et l’histoire d’amour qui les unissait, la raison d’être des Pirouettes, n’est plus. Etonnamment, ce qui aurait pu mettre à mal leur inspiration l’a au contraire décuplée puisqu’on a ici affaire à un double CD.

Par Sophie Rosemont

Notre critique est à retrouver dans le prochain numéro des Inrockuptibles

Brisa Roché & Fred Fortuny – Freezer Where U R (December Square/Differ-Ant)

Un charme aussi immédiat que ce Freeze Where U R, c’est une proposition qui ne se refuse pas. Comme celle faite par Brisa Roché et Frédéric Fortuny de pleinement collaborer, l’espace d’un album à quatre mains. La Californienne et le Parisien sont loin d’être étranger·ères l’une à l’autre : leur travail en commun remonte à l’excellent Takes (2007), deuxième album signé Brisa Roché, après son éclosion chez Blue Note, jalon dans une carrière de pépites chatoyantes ou plus confidentielles, et parfois bouleversantes (Father, 2018). Quatre mains qui confectionnent ici douze chansons au format pop : deux à trois minutes trente pour l’essentiel, des morceaux qui savent donner sans s’épuiser en formalités.

Par Rémi Boiteux

>> Notre critique : Brisa Roché et Fred Fortuny, la collab pop qui ensoleille l’hiver