À l'arrêt, 1600 discothèques sont prêtes à se reconvertir en "centres de vaccination d'urgence"

CORONAVIRUS - Le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL) propose de mettre à disposition les 1600 établissements de l’hexagone et d’Outre-mer pour les “transformer en centre de vaccination d’urgence pour toute la population”.“A...

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Les discothèques, à l'arrêt depuis près d'un an, ont proposé de se transformer en centre de vaccination. (Photo prise devant une discothèque de Sète le 24 novembre 2020)

CORONAVIRUS - Le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL) propose de mettre à disposition les 1600 établissements de l’hexagone et d’Outre-mer pour les “transformer en centre de vaccination d’urgence pour toute la population”.

“A l’arrêt depuis le 13 mars 2020, les discothèques représentent à ce jour le secteur d’activité commerciale le plus touché par les conséquences économiques de la Covid-19”, estime le président du syndicat Patrick Malvaes, dans un communiqué daté du 25 janvier.

Après avoir “mobilisé ses adhérents”, le SNDLL “invite tous les pouvoirs publics et toutes les municipalités qui le souhaitent à entrer en contact dès à présent avec (ses) exploitants”, poursuit-il.

Ceux-ci “seront, évidemment, ravis, de contribuer à l’accélération du dispositif de vaccination, étape sanitaire incontournable à la reprise normale de l’activité du pays et à la réouverture de nos établissements”.

Selon le syndicat patronal, “aucun autre commerce n’est aussi bien adapté à l’accueil d’un public avec distanciation et règles de sécurité” et “une telle réquisition nationale paraît tout à fait naturelle”, afin de “tout mettre en oeuvre au service de la santé publique et au-delà de la reprise de l’activité de tous les établissements au plus tard à l’été 2021”.

Une discothèque sur 4 menacée de disparition

Les discothèques font partie des établissements les plus durement touchés par la crise sanitaire. Fermées depuis près d’un an, elles ont pu bénéficier des aides de l’État. Toutefois, ce coup de pouce pourrait bien ne pas être suffisant.

“Beaucoup attendent la fin des aides, de voir comment ça tourne”, a expliqué à BFMTV Patrick Malvaes. Mais “les factures commencent à tomber, à s’alourdir sacrément”. “Et puis, vous avez un deuxième gros problème, c’est qu’il n’y a pas de salaire pour les dirigeants”, souligne-t-il.

Selon le SNDLL, au 20 janvier 2021, “plus de 100 liquidations et 300 procédures de redressement ou décision de fermeture volontaire affectent le secteur” et “413 discothèques sont en train de disparaître définitivement selon toute vraisemblance, soit une discothèque sur quatre”.

“La réouverture des discothèques -comme pour tous les commerces de France - devient une nécessité absolue”. Toutefois la pandémie rend “actuellement impensable” une “ouverture des établissements en mode dégradé avec protocole”, admet le syndicat des discothèques.

 À voir également sur Le HuffPost: Covid-19: Macron exclut la réouverture rapide des discothèques