Le prix Louis-Delluc remis à "Adolescentes" de Sébastien Lifshitz

CINÉMA - Le documentaire “Adolescentes” du cinéaste Sébastien Lifshitz, qui suit deux jeunes filles de l’âge de 13 ans jusqu’à leur majorité, a remporté le prix Louis-Delluc 2020, prix considéré comme “le Goncourt du cinéma”, a annoncé ce mardi...

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CINÉMA - Le documentaire “Adolescentes” du cinéaste Sébastien Lifshitz, qui suit deux jeunes filles de l’âge de 13 ans jusqu’à leur majorité, a remporté le prix Louis-Delluc 2020, prix considéré comme “le Goncourt du cinéma”, a annoncé ce mardi 26 janvier à l’AFP son président Gilles Jacob.

Sorti au début du mois de septembre, “Adolescentes” est une chronique de jeunesse qui suit pendant cinq ans le quotidien d’Emma et Anaïs, deux amies de collège puis de lycée à Brive-la-Gaillarde.

“Ce tournage a duré plusieurs années, a expliqué Sébastien Lifshitz auprès de l’AFP, c’est un bout de ma vie, une aventure humaine”, jugeant ce prix “très honorifique” pour un documentaire “placé ainsi au même titre qu’une fiction dans le Panthéon du cinéma”.

Découvrez ci-dessous la bande-annonce du film “Adolescentes”.

Le film “est une merveille de justesse et de sensibilité par un des plus grands documentaristes contemporains”, a souligné Gilles Jacob, rappelant que plusieurs documentaires avaient déjà été récompensés depuis la création du prix en 1937.

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Composé d’une vingtaine de critiques et personnalités, sous la présidence de l’ancien président du Festival de Cannes, le jury a également récompensé, dans la catégorie Premier film, “Josep”, du dessinateur de presse Aurel, un film d’animation sur un combattant anti-franquiste.

À son propos, Gilles Jacob a souligné “la force du sujet et les qualités du dessin et du son, voix comprises [qui] confèrent émotion et efficacité à cette animation au graphisme épuré”.

Malgré les mois de fermeture des cinémas en 2020, le prix Delluc a décidé de maintenir son palmarès qui ne prend en compte traditionnellement que les longs métrages sortis en salles. “Tout ce qui peut servir le cinéma est plus que nécessaire”, a souligné Gilles Jacob.

Les questions de genre

Réalisateur d’“Adolescentes”, Sébastien Lifshitz, 53 ans, explore depuis une vingtaine d’années la question du genre et des marges. “Les Invisibles” (2012), sur l’itinéraire d’homosexuels, femmes et hommes nés dans l’entre-deux-guerres, avait été en sélection officielle à Cannes.

Cinq ans plus tard, “Les Vies de Thérèse”, qui montrait les dernières semaines de vie d’une figure du féminisme, Thérèse Clerc, atteinte d’un cancer, était sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs puis récompensé par la Queer Palm. Fin 2020, son documentaire “Petite fille”, diffusé sur Arte et racontant le parcours d’une petite fille trans de 7 ans avait été salué par la critique.

Le Prix Louis-Delluc, du nom d’un réalisateur et critique du début du XXe siècle, récompense le meilleur film français de l’année. L’an dernier, il avait été attribué à “Jeanne” de Bruno Dumont, revisitant la figure de Jeanne d’Arc, avec Lise Leplat Prudhomme et Fabrice Luchini.

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