Audrey Pulvar défendue par Olivier Faure qui évoque "une phrase malheureuse"

POLITIQUE - Une tentative de sauvetage. Suite aux propos tenus par Audrey Pulvar, candidate PS aux régionales en Île-de-France, sur les groupes de paroles en non-mixité, le 1er secrétaire du PS, Olivier Faure explique ce mardi 30 mars sur LCI...

Audrey Pulvar défendue par Olivier Faure qui évoque "une phrase malheureuse"

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Audrey Pulvar, adjointe à la mairie de Paris, chargée de l'alimentation durable, de l’agriculture et des circuits courts. L'élue a provoqué une vague de panique dans son parti (PS) après ses propos sur les groupes de paroles en non-mixité. (JOEL SAGET / AFP)

POLITIQUE - Une tentative de sauvetage. Suite aux propos tenus par Audrey Pulvar, candidate PS aux régionales en Île-de-France, sur les groupes de paroles en non-mixité, le 1er secrétaire du PS, Olivier Faure explique ce mardi 30 mars sur LCI qu’elle a eu “une phrase malheureuse” en jugeant que l’on peut demander aux blancs “de se taire” dans le cadre d’une réunion non-mixte. Le chef des socialistes assure toutefois que l’ancienne journaliste est “une républicaine, une universaliste.”

Questionnée sur les réunions en non-mixité par BFMTVce samedi 27 mars,  Audrey Pulvar a répondu une formule qui fait polémique. “Je préfère les réunions réservées à, que les réunions interdites à”, a-t-elle dit avant de préciser que “dans un groupe de travail consacré aux discriminations dont sont l’objet les personnes noires ou métisses, quelque chose me dit que 80% des participants seront les personnes concernées”.

Olivier Faure estime que cette “phrase malheureuse” est sans doute mal amenée puisque ”ça laisse penser qu’aujourd’hui en France, il y a des gens qui devraient se taire.” Ce qui ne l’empêche pas, bien sûr, de lui renouveler son soutien pour les régionales. Il indique aussi qu’elle “a prévu de préciser sa pensée” prochainement.

Disant avoir discuté avec elle ce lundi 29 mars, le socialiste assure ”[qu’]elle dit que bien sûr en France personne ne doit se taire, tout le monde doit pouvoir causer, à la fois ceux qui sont victimes de discriminations et ceux qui ne sont pas victimes mais qui veulent aussi accompagner”, car c’est “un combat universel dans lequel on doit tous se retrouver.”

Depuis qu’Audrey Pulvar a pris la parole, LREM, la droite et l’extrême droite s’en donnent à coeur joie. Ce dimanche 29 mars, Marine Le Pen a demandé à ce que le parquet engage des poursuites pour “provocation à la discrimination raciale” contre Audrey Pulvar.

La cheffe du Rassemblement National, accuse “une partie” de l’extrême gauche de cultiver un certain “racisme” dans ses rangs.   

Seulement, Olivier Faure rappelle “[qu’]il ne faudrait pas non plus qu’on ait des leçons données par une partie de la droite, de La République en marche, tous ces gens qui ne se sont jamais battus contre les discriminations et qui voudraient maintenant nous faire croire que ce sont eux les espèces de parangons de vertu”, en prenant comme exemple l’opposition au mariage pour tous de certains élus.

Olivier Faure avait déjà pris position sur ces groupes de paroles en non-mixité organisés au sein de l’UNEF, ce mercredi 24 mars “ces réunions non mixtes, elles sont problématiques parce que dans le cadre syndical. Or, un syndicat, il a une vocation universelle”. 

A voir également sur Le Huffpost: L’utilité des réunions non-mixtes expliquée par des féministes