Bertrand tacle Chenu, "le Virenque des Hauts-de-France" qui recrute "à son insu" des identitaires

POLITIQUE - Le 1er tour des élections régionales 2021 approchant, les flèches deviennent de plus en plus acérées. Ce jeudi 17 juin, Xavier Bertrand, candidat à sa réélection dans les Hauts-de-France, a attaqué frontalement la tête de liste...

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Xavier Bertrand photographié lors d'une conférence de presse sur sa candidature dans les Hauts-de-France (illustration)

POLITIQUE - Le 1er tour des élections régionales 2021 approchant, les flèches deviennent de plus en plus acérées. Ce jeudi 17 juin, Xavier Bertrand, candidat à sa réélection dans les Hauts-de-France, a attaqué frontalement la tête de liste RN dans la région, Sébastien Chenu, lequel a visiblement du mal à assumer ses recrutements 

Mercredi, Politico révélait en effet que le porte-parole du Rassemblement national avait un temps embauché pour sa campagne l’ex-figure de Génération identitaire, Thaïs d’Escufon, en qualité de “community manager”, soit responsable de la gestion de ses réseaux sociaux. Or, le recrutement d’une cadre d’un mouvement dissout s’accommode mal avec les efforts de dédiabolisation entrepris par le parti à la flamme. 

”À l’insu de son plein gré”

“Je n’ai jamais rencontré cette demoiselle. J’ai cherché un ‘community manager’ et le CV d’une jeune fille, qui s’appelait Anne du Tertre, me proposant ses services, (...) est arrivé”, s’est justifié Sébastien Chenu cité par La Voix du Nord, avant d’assurer qu’il a rompu les liens quand il a découvert ses activités militantes: “un jour, on a vu en janvier que cette jeune fille était arrivée dans l’émission de Cyril Hanouna se présentant comme Thaïs d’Escufon (...) et nous lui avons dit ‘mademoiselle, nous ne vous connaissons pas’”.

Des explications auxquelles Xavier Bertrand ne croit pas. “Il a dans ses bagages Génération identitaire, qui a été dissoute en mars 2021. Ce n’est pas pour rien qu’on dissout un mouvement. Ce sont eux qui poussent à la haine raciale”, a tonné sur franceinfo le président sortant, avant de railler la défense de Sébastien Chenu, qu’il qualifie de “Richard Virenque des Hauts-de-France” pour avoir recruté ”à l’insu de son plein gré” la porte-parole de ce mouvement très proche du RN.      

Une référence à cette formule célèbre prêtée (à tort) au cycliste Richard Virenque, emporté dans un scandale de dopage en 1998, lors duquel sa défense hasardeuse faisait l’objet de très nombreuse moqueries. Au delà de cette pique qui rappelle aux bons souvenirs des Guignols des années 2000, Xavier Bertrand juge la défense de Sébastien Chenu “hypocrite” sur le sujet. 

“Il ment. Il continue à mentir. Il a aussi Damien Rieu, qui est candidat aux départementales (dans la Somme, ndlr). C’est son bras droit, c’est lui qui organise tout: le fondateur de Génération identitaire. Le pire du pire, l’extrême de l’extrême droite, ils sont avec lui”, a insisté Xavier Bertrand, jugeant que le Rassemblement national “n’a changé en rien” et applique toujours “les sales méthodes de l’extrême droite”.     

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