Björk, maîtresse incontestée des raves fongiques sur “Atopos”

La chanteuse fongique nous laisse enfin observer son mystérieux territoire souterrain, entre mondes électroniques et orchestraux. Björk, qui, malgré une abondante activité artistique au cours de ces cinq dernières années, ne nous offrait aucun...

Björk, maîtresse incontestée des raves fongiques sur “Atopos”

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La chanteuse fongique nous laisse enfin observer son mystérieux territoire souterrain, entre mondes électroniques et orchestraux. Björk, qui, malgré une abondante activité artistique au cours de ces cinq dernières années, ne nous offrait aucun travail inédit, est finalement de retour pour nous ensorceler de son inimitable voix avec Atopos. Ce nouveau single prend ses racines dans la fertile terre d’un sextuor de clarinettes tantôt atonales, tantôt arythmiques, qui s’enroulent autour d’une musique électro-industrielle composée en collaboration avec l’étrange tandem de techno hardcore Gabber Modus Operandi. Un ensemble évidemment dirigé par la voix impérieuse de Björk, qui conclut magistralement son œuvre sur la phrase “Hope is a muscle that allows us to connect” (“L’espoir est un muscle qui nous permet de nous connecter”). 

Atopos constitue le 1er extrait de Fossora, onzième album de l’iconique chanteuse à paraître le 30 septembre sur One Little Independent Records. Clarinettes et gabber (genre de techno hardcore) fusionneront au sein de ce long format ancré dans la terre.

La rave des champis

Un travail très attendu, qui se voit illustré par une vidéo tout aussi champignonesque. Réalisé par Viðar Logi, qui a également contribué à la création de la couverture de Fossora, ce clip nous plonge parfaitement dans l’univers visuel si singulier du disque, ancré dans un alliage d’éléments naturels et d’électronique récurrent au sein de l’œuvre de l’artiste. On y retrouve Björk habillée (comme à son habitude) d’incroyables apparats, dans une sorte de caverne fantastique formée par des champignons et coraux bleus, verts, marrons, fluorescents… La plus célèbre des Islandaises cohabite dans cette étrange grotte avec ses six clarinettistes, tout aussi bien habillés, ainsi qu’avec Kasimyn (moitié de Gabber Modus Operandi), pratiquant cette véritable “techno biologique” que lui et l’artiste islandaise ont composé pour créer la rave fongique parfaite. Björk a écrit sur Twitter que ce titre était “un peu comme le passeport vers Fossora”. Il ne reste plus que le train pour nous y emmener.