Dans la lignée de Randy Newman et Harry Nilsson, Alex Izenberg nous sérénade au clair de lune

Depuis Harlequin, paru en 2016, Alex Izenberg ne cesse d’élever le niveau de ses compositions jusqu’à ce troisième album où il est à la fois très présent, vocalement et textuellement, et absent d’un monde auquel une schizophrénie (qu’il assume)...

Dans la lignée de Randy Newman et Harry Nilsson, Alex Izenberg nous sérénade au clair de lune

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Depuis Harlequin, paru en 2016, Alex Izenberg ne cesse d’élever le niveau de ses compositions jusqu’à ce troisième album où il est à la fois très présent, vocalement et textuellement, et absent d’un monde auquel une schizophrénie (qu’il assume) peut le soustraire. Fleurant bon les collines californiennes où vit Izenberg, I’m Not Here n’en occulte pas pour autant l’angoisse.

Il s’inspire des théories d’un des “clochards célestes” dépeints par Jack Kerouac, le philosophe Alan Watts, selon lequel l’existence était littéralement une mascarade, où se réinventer permettait de survivre. Watts est aussi l’auteur d’un Éloge de l’insécurité qui aurait pu être le titre de cet écrin de pop-folk baroque, coproduit par Greg Hartunian sur de superbes arrangements de cordes signés par Dave Longstreth (Dirty Projectors).

Variations rythmiques et électriques

Après avoir perdu son chien, Alex Izenberg a voulu se réconforter dans un cocon réparateur. Lequel, dès la vaporeuse ouverture d’Ivory, confirme sa place au rang des mélodistes les plus habiles de Los Angeles, dans la lignée de Randy Newman et Harry Nilsson.

Si les ritournelles restent son territoire de prédilection (Juniper & Lamplight, Sea of Wine ou le baroque velouté de Broadway, l’un des sommets de l’album), d’autres variations rythmiques ou électriques sont délectables, telles Gemini Underwater, Egyptian Cadillac ou Ladies of Rodeo, et sa lap steel au clair de lune.

I’m Not Here (Domino/Sony Music). Sorti depuis le 20 mai.