“Spare Ribs”, un retour poético-punk pour Sleaford Mods

Au temps jadis, quand il était commun – mais jamais banal – de prendre la route ou de sauter dans un avion pour se rendre à un festival, ou même, simplement, de laisser le flux du boulevard de Rochechouart nous entraîner dans quelques bas-fonds...

“Spare Ribs”, un retour poético-punk pour Sleaford Mods

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Au temps jadis, quand il était commun – mais jamais banal – de prendre la route ou de sauter dans un avion pour se rendre à un festival, ou même, simplement, de laisser le flux du boulevard de Rochechouart nous entraîner dans quelques bas-fonds tamisés à la recherche d’un nouveau motif d’excitation après un concert instantanément culte, il nous est arrivé à plusieurs reprises, ces dix dernières années, de croiser la route de Sleaford Mods. La dernière fois, c’était à Bilbao. Au BBK Live.

Dans le village des artistes, tandis que des types bien sous tous rapports s’étreignent (se succèdent notamment Thom Yorke, Nils Frahm ou encore une paire de The Voidz, avant que ne débarque Liam Gallagher), Jason Williamson, parolier hyperactif de ce duo à la formule déconcertante de simplicité, déboule comme un chien dans un jeu de quilles, claquettes et chaussettes dépareillées aux pieds. Une façon de signifier son décalage par rapport au reste de cette grande famille dysfonctionnelle qu’est l’industrie musicale ? Peut-être, même si l'on se gardera bien de tirer des conclusions trop hâtives.

“Je deviens vulnérable quand je repense à ma vie étant gosse”