En Turquie, l'opération de nettoyage de la "morve de mer" a débuté

POLLUTION - La Turquie a entamé ce mardi 8 juin sa lutte contre le fléau de la “morve de mer” qui menace la mer de Marmara. Des plongeurs et des bateaux ont été utilisés pour nettoyer la surface de l’eau, comme vous pouvez le voir dans notre...

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POLLUTION - La Turquie a entamé ce mardi 8 juin sa lutte contre le fléau de la “morve de mer” qui menace la mer de Marmara. Des plongeurs et des bateaux ont été utilisés pour nettoyer la surface de l’eau, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

Depuis plusieurs jours, les images de l’épaisse couche visqueuse de matière organique flottant sur les côtes trucs a fait le tour du monde. Un paysage bien loin de la carte postale idyllique du littoral qui a poussé les autorités turques à agir contre cette invasion.

Selon les experts, elle est due au réchauffement des températures, qui favorise la prolifération des substances végétales. La pollution est également pointée du doigt, notamment les rejets d’eaux usées des usines et villes côtières.

“Pas une solution au problème”

Ce mardi à Istanbul, des dizaines d’employés se sont donc activés pour aspirer ces mucilages marins à l’aide de grands tuyaux, devant des dizaines de caméras de télévision. Un effort vain? Sur place, le maire de la mégapole Ekrem Imamoglu a lui-même rappelé que ce nettoyage ne suffira pas pour en finir avec ce phénomène.

“Ce que nous faisons aujourd’hui, c’est nettoyer un désordre, nettoyer la ‘morve’. Mais ce n’est pas une solution au problème. C’est une contribution au processus qui est à l’ordre du jour. C’est important, ça a du sens. Mais ne nous y trompons pas, cela ne va pas résoudre le problème.”

Des ports, des rivages et des étendues d’eau de mer ont été recouverts par cette substance visqueuse et grisâtre, dont une partie a également coulé sous les vagues.

Un double enjeu environnemental et économique

Cette “morve de mer” relève à la fois d’un enjeu environnemental et économique pour la Turquie. Ces mucilages posent un danger pour l’écosystème en bloquant notamment la lumière du soleil et en privant la flore et la faune sous-marines d’oxygène.

Une catastrophe qui pourrait affecter par ricochet les pêcheurs ainsi que le secteur du tourisme, puisque les côtes sont particulièrement touchées par le phénomène.

Le ministre de l’Environnement, Murat Kurum, a déclaré dimanche 6 juin que la Turquie prévoyait de faire de l’ensemble de la mer de Marmara une zone protégée, de réduire la pollution et d’améliorer le traitement des eaux usées des villes côtières et des navires, qui ont contribué à la propagation de la morve.

Il a également appelé les résidents locaux, les artistes et les ONG à se joindre à ce qu’il a dit être la plus grande opération de nettoyage maritime de la Turquie.

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