Éteindre sa webcam pendant sa visioconférence, c'est bon pour la planète

ENVIRONNEMENT - Fini de se regarder sur l’écran! Des chercheurs des universités de Purdue, Yale et du Massachussetts Institue of Technology viennent de le démontrer dans une étude parue le 25 janvier: l’utilisation de la webcam lors des visioconférences...

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ENVIRONNEMENT - Fini de se regarder sur l’écran! Des chercheurs des universités de Purdue, Yale et du Massachussetts Institue of Technology viennent de le démontrer dans une étude parue le 25 janvier: l’utilisation de la webcam lors des visioconférences qui ponctuent désormais notre vie polluent. Un problème auquel il est plutôt facile de remédier, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article. 

Les chercheurs ont ainsi calculé l’empreinte carbone de la vidéo en streaming utilisée lors des réunions via l’application Zoom ou un autre programme, et le résultat est sans appel: pour une heure de communication, entre 150 et 1000 grammes de CO2 sont dégagés, suivant la qualité de la vidéo (la haute définition étant plus gourmande en données, donc plus polluante). C’est l’équivalent de 9km en voiture ou de deux jours de consommation d’une ampoule à incandescence. Et le micro n’y est pas pour grand-chose: c’est bien la retransmission des images qui est à 96% responsable de ces chiffres. Il est temps d’éteindre un peu la caméra.

L’empreinte carbone numérique, c’est loin d’être aujourd’hui négligeable: le secteur serait responsable aujourd’hui de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale (et de 2% en France). Et la moitié de ces émissions serait due à du “matériel” justement : nos équipements (ordinateurs, smartphones et autres objets connectés) représenteraient 47% des émissions de gaz à effet de serre générées par le numérique selon un récent rapport de l’Ademe.

Réduire cette empreinte n’est pas si simple que cela en a l’air. Trier ses mails, par exemple, peut sembler une excellente idée alors qu’elle s’avère en fait plutôt contre-productive. Pour la planète du moins, car toutes les bonnes habitudes que l’on prend, si elles n’ont pas d’effet immédiat sur la planète, sont au moins une première prise de conscience vers un meilleur usage de nos outils numériques. Et c’est sans compter sur le fait que ces bonnes habitudes sont aussi de bonnes règles “d’hygiène de vie numérique”. Réfléchir à son empreinte carbone numérique, c’est aussi se pencher sur des questions telles que la gestion de ses données ou la déconnexion. Ces conseils du HuffPost peuvent vous y aider. 

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