Evan Rachel Wood et d'autres femmes accusent Marilyn Manson de viol et harcèlement

“Le nom de mon agresseur est Brian Warner, aussi connu aux yeux du monde sous le nom de Marilyn Manson” lâche Evan Rachel Wood sur son compte Instagram ce lundi 1er février, avant de poursuivre : “Il s'est occupé de moi quand j’étais ado et...

Evan Rachel Wood et d'autres femmes accusent Marilyn Manson de viol et harcèlement

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

“Le nom de mon agresseur est Brian Warner, aussi connu aux yeux du monde sous le nom de Marilyn Manson” lâche Evan Rachel Wood sur son compte Instagram ce lundi 1er février, avant de poursuivre : “Il s'est occupé de moi quand j’étais ado et a horriblement abusé de moi pendant des années. Il m’a lavé le cerveau et manipulé jusqu’à la soumission”. C'est en 2007, que l’actrice, qui avait 19 ans à l’époque, et la superstar gothique, alors âgée de 38 ans, se sont mis en couple. Ils se sont fiancés en 2010, quelques mois avant d’annoncer leur séparation.

Ce n’est pas la première fois qu'Evan Rachel Wood parle ouvertement de violences sexuelles. En novembre 2016, elle confiait au magazine Rolling Stone : “J’ai été violée. Par une personne célèbre alors que nous étions ensemble. Et une autre fois, par le propriétaire d’un bar… Je ne crois pas que nous vivions à une époque où les gens puissent garder le silence encore longtemps”.

Protéger les victimes de violences sexuelles 

Dans les années qui suivent cet entretien, Wood s’engage activement dans le combat contre les violences conjugales. En février 2018, elle témoigne aux côtés de trois autres femmes des agressions qu'elle aurait subies devant le Congrès américain dans le but de faire appliquer aux cinquante Etats "le Sexual Assault Survivor’s Bill of Rights Act", une loi visant à protéger les victimes de violences sexuelles. Selon Vanity Fair en 2019, l’actrice propose un projet de loi (Phoenix) qui "étend la prescription de la violence domestique de trois à cinq ans".

Son engagement résonne avec la suite du message qu’elle a posté ce lundi sur Instagram : “J’en ai fini avec la peur des représailles, de la diffamation et du chantage. Je suis ici pour exposer un homme dangereux et critiquer l’industrie qui le laisse faire, avant qu’il ne ruine d’autres vies. Je soutiens toutes les victimes qui ne resteront pas dans le silence”.

Sur Instagram, quatre autres femmes accusent Manson de manipulation, harcèlement, et violences. L'une d'elles, qui a rencontré l'artiste en 2015, fait part de plusieurs viols. Comme le rappelle The Hollywood Reporter, le chanteur avait déjà été accusé en 2011 de “crimes sexuels non spécifiés”, le procureur avait alors classé l'affaire sans suite. 

Un de ses représentants a déclaré au média Metal Injection qu'il niait les faits. C'est finalement sur Instagram, ce lundi 1er février qu'il s'est exprimé pour réfuter les accusations. “Mes relations intimes ont toujours été entièrement consenties, avec des partenaires en accord. Peu importe comment et pourquoi d’autres choisissent aujourd’hui de déformer le passé, c’est la vérité", a-t-il affirmé.

>> A lire aussi : Brisa Roché et Fred Fortuny, la collab pop qui ensoleille l’hiver

>> A lire aussi : “OK Human” : Weezer nous réserve-t-il enfin une bonne surprise ?