Mdou Moctar enflamme le rock touareg sur “Funeral for Justice” 

Dans un récent portrait pour Pitchfork, Mdou Moctar se confiait sur son art de la protest song : “Quand on veut envoyer un message politique, on a besoin de quelque chose de lourd, fort, rapide et fou – que tu ressentes l’urgence. C’est la...

Mdou Moctar enflamme le rock touareg sur “Funeral for Justice” 

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Dans un récent portrait pour Pitchfork, Mdou Moctar se confiait sur son art de la protest song : “Quand on veut envoyer un message politique, on a besoin de quelque chose de lourd, fort, rapide et fou – que tu ressentes l’urgence. C’est la même chose quand tu entends la sirène d’une ambulance. La guitare doit faire le même son de taré.”

Pour ce fan de Van Halen jamais en reste pour s’emparer des questions géopolitiques qui concernent le Niger, tout son rapport à la musique semble contenu dans cette citation : la tentation psychédélique dans la comparaison avec une entêtante sirène d’alerte, son rapport vigoureux à la guitare, son engagement politique, notamment anticolonialiste.

Une leçon d’activisme

Si le patchwork d’Afrique victime (Mdou Moctar n’est pas fan des enregistrements en studio), son précédent album, avait des allures d’aboutissement artistique, Funeral for Justice persiste dans l’engagement électrique et le renouvellement du rock touareg. Un alliage détonnant pour confronter la France (et autres “occupants”) aux conséquences de son interventionnisme colonial. Une leçon d’activisme, aussi bien sur le fond que dans la forme.

Funeral for Justice (Matador/Wagram). Sortie le 3 mai. En concert au Petit Bain, Paris, le 25 août.