#FreeSama : Des appels à la libération de la DJ palestinienne

Réunis sous le hashtag #FreeSama, de nombreux messages de soutien ont appelé à la libération de Sama Abdulhadi. Considérée comme la première femme DJ palestinienne, elle organisait ce 26 décembre un concert retransmis en livestream qui lui...

#FreeSama : Des appels à la libération de la DJ palestinienne

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Réunis sous le hashtag #FreeSama, de nombreux messages de soutien ont appelé à la libération de Sama Abdulhadi. Considérée comme la première femme DJ palestinienne, elle organisait ce 26 décembre un concert retransmis en livestream qui lui a valu d’être arrêtée par les autorités palestiniennes le lendemain. En cause, la localisation de ce concert techno : Nabi Moussa, site touristique et archéologique et lieu présumé de la tombe du prophète Moïse, non loin de Jéricho en Cisjordanie occupée.

Le partage d’extraits vidéos de ce livestream sur les réseaux a provoqué une vague de critiques de la part de certain·es internautes arguant du fait que jouer de la musique électronique sur un site religieux, où se trouve notamment une mosquée, relevait de la profanation.

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Des appels à la libération

Mais depuis son arrestation ce dimanche 27 septembre, des voix se sont élevées contre l’arrestation de Sama et militent pour sa libération. De fait, Ammar Dweik, directeur de la Commission palestinienne indépendante des droits de l’Homme en Palestine, a confirmé à l’AFP que la DJ disposait de toutes les autorisations des autorités locales nécessaires à la tenue de cet événement et s’est montré très surpris de cette arrestation qu’il n’estime “pas logique”: “Nabi Moussa n’est pas un site uniquement religieux mais également touristique […] et si la musique électronique n’y était pas appropriée, le ministère [du Tourisme] n’aurait pas dû donner son autorisation.” Ce mardi, il a annoncé que la détention de Sama avait été prolongée de 15 jours.

Dans le même temps, Trax Magazine relève que la famille de la DJ s’est fendue d’un communiqué expliquant que la demande de libération sous caution déposée auprès de la police avait été rejetée. Une décision des autorités qui n’a pas manqué de faire réagir différentes organisations de défense des droits humains. Celles-ci se sont d'ailleurs saisies de l’affaire. Une pétition pour la libération immédiate de Sama ayant réuni - à l'heure où nous écrivons - plus de 56 000 signatures a notamment été lancée puis relayée par le hashtag #FreeSama. La traduction française du texte accompagnant cette pétition est disponible à cette adresse.

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Une commission d'enquête

Comme le précise France Info, l'événement, qui se tenait donc malgré les restrictions sanitaires et le confinement en Cisjordanie, a été interrompu par des hommes qui ont pénétré dans le bâtiment réaffecté en salle de concert afin de pousser les participant·es à quitter les lieux. Si l'organisation Al-Haq de défense des droits humains a condamné cette arrestation (son directeur Chaawane Jabarine la jugeant arbitraire et purement politique), une commission d'enquête a été ouverte à la demande du Premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh, afin de “déterminer ce qu'il s'est passé à Nabi Moussa”.