“A Dream Is All We Know” : The Lemon Twigs propulsent les seventies dans le futur

En huit ans de carrière, les Lemon Twigs ont largement confirmé tous les espoirs suscités par leur 1er album, l’époustouflant Do Hollywood (2016). Si Brian et Michael D’Addario ont parfois cédé à certains excès de leur âge (concepts barrés,...

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En huit ans de carrière, les Lemon Twigs ont largement confirmé tous les espoirs suscités par leur 1er album, l’époustouflant Do Hollywood (2016). Si Brian et Michael D’Addario ont parfois cédé à certains excès de leur âge (concepts barrés, looks improbables, audacieux mélange des genres), leur musique, elle, n’a jamais pâti de cet esprit fantasque qui fait leur force.

Rares sont les artistes aussi jeunes et aussi prolifiques qui parviennent à nous épater à chaque nouvelle sortie. C’est encore le cas de leur nouvelle livraison, A Dream Is All We Know. Sur la pochette, les deux frères nous fixent, impassibles, l’un debout, l’autre la tête en bas dans la posture du poirier – on peut y voir une métaphore de leur propre musique, capable des pirouettes les plus acrobatiques mais qui retombe toujours sur ses pieds.

Des Byrds aux Zombies en passant par le tandem Lennon/McCartney

Le ton est donné dès l’inouï 1er single, My Golden Years, bijou power pop qui ouvre ce cinquième LP inspiré. Les deux chanteurs, compositeurs et multi-instrumentistes y célèbrent un âge d’or, ces années bénies qu’ils sont en train de vivre à fond et qui passent en un clin d’œil.

Leurs héros ne sont pas difficiles à deviner, des Beach Boys à Big Star, des Byrds aux Zombies en passant par le tandem Lennon/McCartney. Pourtant, les Lemon Twigs n’ont jamais fait dans le pastiche poussiéreux, ni dans l’hommage trop scolaire – on sent leur respect, leur admiration pour ces légendes, mais aussi le grain de folie de deux vingtenaires new-yorkais pour qui la musique est autant une passion qu’un jeu.

Des mélodies accrocheuses, des guitares qui carillonnent, des harmonies vocales célestes et des instrumentations luxuriantes

Douze morceaux s’enchaînent ainsi en un peu plus de trente minutes. Avant de se conclure par des riffs glam rutilants sur Rock On (Over and Over), les pépites s’enchaînent, portées par des mélodies sans cesse accrocheuses, des guitares qui carillonnent dans nos cœurs, des harmonies vocales célestes et des instrumentations luxuriantes (on privilégie ici le vintage au digital).

Plusieurs musicien·nes viennent leur prêter main-forte, dont Sean Ono Lennon à la basse et à la coproduction d’une chanson (tout le reste a été produit par la fratrie D’Addario), le tendre slow In the Eyes of the Girl, qui aurait pu sans rougir être une face B des Beach Boys. On leur souhaite de prolonger encore longtemps ces good vibrations enchanteresses.

A Dream Is All We Know (Captured Tracks/Modulor). Sortie le 3 mai.