Jean-Luc Mélenchon face à la crise Covid: "faire campagne est un art"

PRÉSIDENTIELLE - La crise Covid ne faiblit pas et la diffusion du variant britannique menace même de provoquer un troisième confinement en France. De quoi largement perturber les élections régionales programmées en juin et probablement aussi...

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Le chef de file et candidat de la France insoumise Jean-Luc Melenchon à la tribune de l'Assemblée nationale en avril 2020 (David Niviere, Pool via AP).

PRÉSIDENTIELLE - La crise Covid ne faiblit pas et la diffusion du variant britannique menace même de provoquer un troisième confinement en France. De quoi largement perturber les élections régionales programmées en juin et probablement aussi l’élection présidentielle du printemps 2022.

De cela, Jean-Luc Mélenchon, d’ores et déjà candidat déclaré au nom de la France insoumise, en est convaincu. “On ne sortira pas de la succession des pandémies avant des mois, peut-être des années. Le virus va muter plusieurs fois, on va devoir vivre avec les virus”, admet-il dans un entretien accordé ce vendredi 22 janvier à l’AFP.

Une contrainte sanitaire qui pèsera forcément sur la manière de battre campagne, notamment pour le tribun marseillais, grand adepte des rassemblements géants et des manifestations politiques.

Pas de quoi le décourager néanmoins. “Faire campagne est un art. Je me fais confiance pour l’art d’aller pondre des œufs dans le nid des autres, et pour créer moi-même les événements”, assure-t-il, citant notamment ses hologrammes et son récent meeting en réalité augmentée. 

Faire des oeufs dans le nid des autres? Cette stratégie du coucou, que lui reprochent d’ailleurs certains de ses adversaires, consiste à s’emparer des thématiques de ses concurrents pour défendre son propre programme et agenda. Une manière de se préparer à un bras de fer électoral alors que la gauche pourrait partir désunie aux urnes. 

“Arsenal technologique”

Au-delà des effets technologiques dont raffole le député des Bouches-du-Rhône, ce dernier entend investir lourdement sur le numérique, même s’il a conscience que cela ne suffira pas. “Il faut déployer un arsenal technologique dont on n’avait pas besoin auparavant. Mais l’espace des réseaux sociaux est loin de représenter toute la réalité”, admet-il.

“Nous avons besoin de la magie du rassemblement de masse! Elle joue pour nous un rôle très important: permettre aux nôtres de constater tout d’un coup qu’ils sont bien plus nombreux qu’ils ne le pensaient, faire reculer la résignation qui est notre premier ennemi avec l’abstention”, s’explique-t-il.

Pour ce faire, le chef de file des Insoumis entend déployer sa jeune garde de députés, pour la plupart inconnus en 2017, et qui ont émergé pendant le quinquennat d’Emmanuel Macron. “Vous allez les voir s’affirmer pendant la campagne, la tête rousse de mon camarade Quatennens, les yeux bleus revolver de ma camarade Panot, la mine paisible de Younous Omarjee...”, énumère-t-il. Objectif: démontrer que, malgré les réticences des communistes à le soutenir, Jean-Luc Mélenchon ne part pas en campagne tout seul. 

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