Juste avant le couvre-feu, on se pose tous la même question que cette femme

CORONAVIRUS - Depuis que le couvre-feu a été instauré à 18 heures sur tout le territoire le 16 janvier dernier, beaucoup de Françaises et de Français doivent s’adapter à cette situation.Que ce soit pour aller chercher leur enfant à la crèche ou...

Juste avant le couvre-feu, on se pose tous la même question que cette femme

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CORONAVIRUS - Depuis que le couvre-feu a été instauré à 18 heures sur tout le territoire le 16 janvier dernier, beaucoup de Françaises et de Français doivent s’adapter à cette situation.

Que ce soit pour aller chercher leur enfant à la crèche ou à l’école ou encore acheter leurs courses avant que les commerces ne ferment, ils doivent s’organiser davantage.

L’illustratrice française @FannyLng dépeint bien ces circonstances dans un de ses dessins publiés sur sa page Instagram ce 26 janvier.

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Titré “Moi, tous les jours depuis le couvre-feu de 18 heures”, on voit sur ce dessin une jeune femme, mains sur les tempes et hésitante à sortir s’acheter des provisions à quelques minutes du couvre-feu. “Là, j’ai envie de rien...” et “Mais peut-être que dans 2 heures, j’aurai faim...” “Bon,17h40, je fais quoi ?”, peut-on lire dans les bulles.

Un dilemme dans lequel ses abonnés se retrouvent constamment, en atteste les commentaires. “Mdr c’est moi chaque week-end à 17h40 depuis le couvre-feu de 18h“, écrit par exemple une de ses 230.000 abonnés. 

“Raconter des situations du quotidien”

Illustratrice à plein temps depuis quatre ans, elle à l’habitude de “raconter à travers ses dessins des situations du quotidien, le plus souvent humoristique“, raconte-t-elle au Huffpost. Elle traite, souvent sous forme de petite bandes-dessinées, les sujets du quotidien comme la vie de couple ou encore la dépression.             

Pour la jeune femme, le couvre-feu ne change pas forcément grand chose à son quotidien puisqu’elle travaille à domicile, mais elle trouve que l’horaire fixée à 18 heures est un peu précoce. “J’ai un rythme de travail assez décalé, je réalise donc toujours au dernier moment que si j’ai besoin de quelque chose, c’est maintenant ou jamais et c’est au moment de me faire à manger que je me rends compte qu’il me manque un ingrédient”, explique Fanny.

“Cette histoire de couvre-feu demande encore plus d’organisation et ce n’est pas le domaine dans lequel j’excelle le plus, s’amuse l’illustratrice. J’ai donc voulu illustrer la situation de mon point de vue, en sachant que j’ai tout de même la chance de pouvoir faire mes courses à n’importe quelle heure de la journée alors que la plupart des gens travaillent et terminent après 18 heures.” admet-elle.

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