L'association Respire accuse la RATP de sous-estimer la pollution dans le métro

SANTÉ - Les données de la RATP ne reflètent pas les niveaux réels de pollution dans le métro, affirme ce mercredi 27 janvier l’association Respire, qui se base sur des tests effectués dans plusieurs stations par un chercheur du CNRS.“La pollution...

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L'association Respire accuse la RATP de sous-estimer la pollution dans le métro (photo d'illustration prise dans le métro parisien le 5 mai 2020)

SANTÉ - Les données de la RATP ne reflètent pas les niveaux réels de pollution dans le métro, affirme ce mercredi 27 janvier l’association Respire, qui se base sur des tests effectués dans plusieurs stations par un chercheur du CNRS.

“La pollution de l’air à l’intérieur des stations de métro est préoccupante”, s’inquiète Respire dans un communiqué. L’association avait publié fin 2019 des chiffres selon lesquels “la pollution de l’air à l’intérieur du métro atteint des niveaux énormes, jusqu’à 10 fois plus élevés qu’en surface”.

L’association Respire et le syndicat autonome de la RATP (SAT-RATP) ont demandé à Jean-Baptiste Renard, directeur de recherche au LPC2E-CNRS à Orléans, de prendre des mesures avec un appareil qu’il a développé et qui sert à détecter les particules fines, “entre le 24 septembre et le 2 décembre 2020”.

Il en ressort, selon Respire, que les données ne correspondent pas à celles de la RATP dans certaines stations (et notamment Châtelet), que “les capteurs de la RATP ne révèlent pas les pics très élevés”, qu’au sein d’une même station avec des correspondances “les valeurs peuvent varier du simple au triple” ou encore que “les stations de RER semblent particulièrement polluées”.

Pour l’association, le dispositif de surveillance de la qualité de l’air de la RATP se base sur des “capteurs actuels, mal entretenus et peu performants, (qui) ne donnent pas une image réaliste de la situation de la pollution dans les stations”.

Elle demande qu’un “véritable système de surveillance de la qualité de l’air soit mis en place et que ses données soient accessibles publiquement en permanence”. “Mesurer la gravité du problème est la première étape pour pouvoir le résoudre”, relève Olivier Blond, directeur de l’association, cité dans le communiqué.

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