L'endométriose, un combat que la politique et la société mènent avec les femmes - BLOG

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Nous ne pouvons plus laisser le tabou des règles planer sur cette maladie, au détriment des 176 millions de femmes atteintes dans le monde. Il est urgent d’en causer. Tous ensemble. Nous sommes tous concernés. Les femmes, mais également les hommes. Conjoints et amis. Employeurs et a href=collègues. Citoyens et politiques. Brisons les tabous. Trop nombreuses sont celles qui éprouvent des souffrances insurmontables et seulement 10% de femmes diagnostiquées: on ne peut plus l’ignorer. " data-caption="Nous ne pouvons plus laisser le tabou des règles planer sur cette maladie, au détriment des 176 millions de femmes atteintes dans le monde. Il est urgent d’en causer. Tous ensemble. Nous sommes tous concernés. Les femmes, mais également les hommes. Conjoints et amis. Employeurs et collègues. Citoyens et politiques. Brisons les tabous. Trop nombreuses sont celles qui éprouvent des souffrances insurmontables et seulement 10% de femmes diagnostiquées: on ne peut plus l’ignorer. " data-rich-caption="Nous ne pouvons plus laisser le tabou des règles planer sur cette maladie, au détriment des 176 millions de femmes atteintes dans le monde. Il est urgent d’en causer. Tous ensemble. Nous sommes tous concernés. Les femmes, mais également les hommes. Conjoints et amis. Employeurs et collègues. Citoyens et politiques. Brisons les tabous. Trop nombreuses sont celles qui éprouvent des souffrances insurmontables et seulement 10% de femmes diagnostiquées: on ne peut plus l’ignorer. " data-credit="PeopleImages via Getty Images" data-credit-link-back="" />

FEMMES - L’endométriose. Vous en avez peut-être déjà entendu causer, mais pas autant qu’il le faudrait. 1 sur 10, c’est le nombre de femmes touchées par cette maladie. 

Ainsi, 1,5 à 2,5 millions de femmes sont touchées en France. Ce chiffre représente l’arbre qui cache la forêt. En effet, pour être comptabilisée, il faut être diagnostiquée. 

L’endométriose est largement invisible: le diagnostic met environ 7 ans à tomber, le délai du diagnostic au bon traitement est parfois encore plus long, car les traitements sont souvent incomplets, voire inefficaces. La recherche n’est pas suffisamment financée et les multiples souffrances qu’elle engendre pour les femmes atteintes sont trop souvent ignorées. 

L’endométriose est une affection gynécologique qui provoque des douleurs, qui peuvent être, au pire des cas, disparates et insupportables, voire handicapantes: règles douloureuses, troubles digestifs, fatigue chronique, douleurs pelviennes et lombaires, troubles urinaires, douleurs pendant les rapports sexuels… En France, 10% des femmes seraient atteintes d’endométriose: parmi elles, dans les cas les plus graves, cette maladie provoque des difficultés pour concevoir un enfant, voire une infertilité irréversible. 

L’endométriose est un enjeu de santé publique

Nous ne pouvons plus laisser le tabou des règles planer sur cette maladie, au détriment des 176 millions de femmes atteintes dans le monde. Il est urgent d’en causer. Tous ensemble. Nous sommes tous concernés. Les femmes, mais également les hommes. Conjoints et amis. Employeurs et collègues. Citoyens et politiques. Brisons les tabous. Trop nombreuses sont celles qui éprouvent des souffrances insurmontables et seulement 10% de femmes diagnostiquées: on ne peut plus l’ignorer. 

L’endométriose est méconnue. Méconnue par une bonne partie des professionnels de santé, le diagnostic et le bon traitement sont souvent tardifs, ce qui conduit les patientes à expérimenter un long parcours de doutes avant d’obtenir la vérité. Méconnue par les femmes elles-mêmes, faute d’un manque d’actions préventives, de communication, dès l’adolescence notamment, où il n’est ni aisé de causer de son corps, ni de livrer des pans de son intimité, y compris dans la cellule familiale. Méconnue par la société qui n’est de ce fait, pas en mesure de comprendre ce que provoque la maladie: difficultés au travail, dans la vie étudiante, sportive, ou bien au sein même d’un couple. 

Agissons! 

Aujourd’hui, nous sommes face à de nombreux impératifs, qui relèvent de chacun d’entre nous ainsi que des responsables politiques et médicaux: 

  • Remédier au manque d’information, des jeunes femmes notamment, afin que la patiente soit prise en charge le plus tôt possible;
  • Lever le tabou autour des règles et de la douleur qu’elles provoquent, spécialement en cas d’endométriose;
  • Aider et financer la recherche clinique est fondamental dans cette maladie, afin de mieux l’appréhender pour la diagnostiquer plus rapidement et la traiter plus efficacement. 

Notre ministre de la Santé a lancé une stratégie nationale le 16 mars dernier. L’objectif est de répondre aux défis principaux que pose cette maladie: le diagnostic, le parcours de soins des patients, la formation des professionnels de santé, la recherche et l’information. Plusieurs pistes de réflexion ont été engagées, sous la direction de la docteure Chrysoula Zacharopoulou, députée européenne. Cependant, la concrétisation à venir de cette stratégie est impensable sans une réelle prise de conscience de notre société à l’échelle nationale, pas seulement auprès des femmes. 

Les femmes atteintes d’endométriose souffrent à cause des symptômes et des conséquences de cette maladie, subies au quotidien. Errance diagnostique, incompréhension des employeurs, rejet médical, banalisation des douleurs, crispations des conjoints dans le cadre de la sexualité, violences sexuelles, absence de traitement, tabou sociétal, accusations de mensonges voire d’affections psychiatriques, souffrances liées à la difficulté d’enfanter… 

Cette situation ne peut plus durer. Réveillons-nous, soyons pleinement conscients et engagés face à cette maladie. Soyons alliés des femmes qui, chaque jour, luttent pour la reconnaissance de cette maladie. 

1 sur 10, c’est le nombre de femmes touchées par cette maladie, soit autant que le nombre d’hommes atteints d’un cancer de la prostate. Est-ce que maintenant ce chiffre vous cause?

Ont également signé cette tribune:

Roman Horace, Chirurgien spécialiste de l’endométrioseMarie George buffet, Députée, ancienne ministre de la Jeunesse et des SportsBernard Charpentier, Président de l’Académie de MédecineYasmine Candau, Présidente d’Endo FranceThomas Ramos, Rugbyman et parrain de l’association EndoFranceMaître Sylvie Noachovitch, Avocate et chroniqueuseJérôme Loriau, Chirurgien digestif de l’hôpital Saint-JosephLaëtitia Milot, Actrice, marraine de l’association EndoFrancePhilippe Berta, Député MODEM, Professeur,GénéticienMarie-Françoise Potereau,Présidente de FemixsportsDavid Douillet, ancien judoka, ancien ministre des SportsStéphanie Rist, Députée LREM, MédecinFrédérik Bousquet, nageurNathalie Clary, Présidente EndomindClaude Dartois, candidat Koh-LantaDr Joëlle Belaisch-Allart, Professeur associée du Collège de médecine des Hôpitaux de Paris, Présidente du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF)Jean-Louis Touraine, LREM, médecinRamlati Ali Députée PS, MédecinIsaac Cybille, député MODEM, MédecinDr Alvarez, Gynécologue spécialisée en infertilité et endométriosePhilippe Chalumeau, Député LREM, MédecinMichel Lauzzana, Député LREM, MédecinMarie-Christine Verdier Jouclas, députée LREMBrahim Hammouche Député MODEM, MédecinMarie Silin, Députée LREM

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