Les 5 albums à écouter absolument ce week-end !

Bicep – Isles (Ninja Tune/PIAS) Des mélodies dream house d'Atlas au post-R&B de Saku, du cinématographique Hawk avec ses voix fantomatiques au diaboliquement trance X jusqu’à la drum'n'bass spatiale de Sundial, Bicep manie les styles et les...

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Bicep – Isles (Ninja Tune/PIAS)

Des mélodies dream house d'Atlas au post-R&B de Saku, du cinématographique Hawk avec ses voix fantomatiques au diaboliquement trance X jusqu’à la drum'n'bass spatiale de Sundial, Bicep manie les styles et les samples avec une aisance, une curiosité et une méticulosité déconcertantes tout en prolongeant un amour sans borne pour l’électronique des nineties réinterprétée à leur manière, naïve et virtuose, cheesy et expérimentale. Le duo, les pieds sur le dancefloor et la tête dans les étoiles, offre avec Isles de nouveaux horizons à la dance music actuelle.

Par Patrick Thévenin

>> Notre critique : “Isles” : l'electro de Bicep offre de nouveaux horizons à l'EDM

Chevalrex – Providence (Vietnam/Kuroneko)

Pour l'écriture, son auteur admet avoir lâché ses coutumières références anglo-saxonnes et replongé dans le répertoire de deux figures tutélaires de la chanson française : Yves Simon et Jean-Louis Murat, dont la liberté et le classicisme l'ont nourri pendant son adolescence drômoise. Hésitant toujours entre le folk acoustique et les appétences orchestrales, le chanteur moustachu de 38 ans a trouvé chez ses musiciens habituels de quoi “accidenter” ses propres compositions, toujours coproduites avec le fidèle Angy Laperdrix.

Par Franck Vergeade

>> Notre critique : “Providence” : Chevalrex entre ombre et lumière

Kiwi Jr. – Cooler Returns (Sub Pop Records/Modulor)

Fidèle à lui-même, le groupe maîtrise toujours l’art de la rupture et aligne les mélodies entraînantes. Des morceaux élégants aux textes mordants sur lesquels plane l’ombre de quelques grandes figures tutélaires – des Feelies aux Television Personalities, en passant par The Modern Lovers. Alors, certes, ce disque ne sauvera pas l'indie pop, mais il lui offre une vraie bouffée d’air frais, plus que bienvenue.

Par Arnaud Ducome

>> Notre critique : “Cooler Returns” : quand Kiwi Jr. revitalise la noisy pop

Rhye – Home (Lomavista/Caroline)

Ce troisième lp signe une nouvelle étape dans la vie de ce grand voyageur qui s’est enfin posé avec sa compagne à Los Angeles (il a acheté une maison d’anciens hippies où il organise des séances de méditation), comme une tentative de revenir à ce qui faisait toute la magie et la spiritualité de Woman. Soit une electro-soul blanche qui se pique d’incursions disco, r'n'b ou jazz, tout en nageant dans du coton, alternant complaintes langoureuses et comptines doucement dansantes rappelant parfois, de loin, le charme délicat des premiers Sade ou d'Everything but the Girl.

Par Patrick Thévenin

>> Notre critique : Avec “Home”, Rhye retrouve l’electro-soul cotonneuse de ses débuts

James Yorkston and The Second Hand Orchestra – The Wide, Wide Rider (Domino/Sony Music)

C’est avec une cargaison de chansons dans sa valise que James Yorkston rejoint la Suède et un studio dans lequel trois jours suffiront aux musicien·nes réuni·es par Karl-Jonas (parmi lesquels Peter Morén de Peter Bjorn & John) pour magnifier des folksongs pourtant déjà chargées en sublime. Heureux d’avoir trouvé “l’excitation immédiate absolument indispensable, cet appétit de nouveauté, cette liberté à respecter”, James en communique l’impulsion à un Second Hand Orchestra […] qui plonge avec ferveur dans les chansons en leur apportant “sa magie particulière”, avec l’improvisation pour maître mot.

Par Rémi Boiteux

>> Notre critique : L’Ecossais James Yorkston s’allie au Suédois Karl-Jonas Winqvist sur un nouvel album monumental