Les maladies liées à l'obésité et à l'alcool vont augmenter, selon cette étude

SANTÉ - Cela ne présage rien de bon. Les maladies chroniques liées à l’obésité et à l’alcool, dont les cirrhoses ou les maladies cardiovasculaires, risquent d’augmenter de façon significative en France d’ici 2030 si rien n’est fait pour enrayer...

Les maladies liées à l'obésité et à l'alcool vont augmenter, selon cette étude

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L'étude en question est basée sur l'évolution du poids des Français d'une part et leur consommation d'alcool de l'autre. 

SANTÉ - Cela ne présage rien de bon. Les maladies chroniques liées à l’obésité et à l’alcool, dont les cirrhoses ou les maladies cardiovasculaires, risquent d’augmenter de façon significative en France d’ici 2030 si rien n’est fait pour enrayer cette tendance, selon une étude publiée mercredi 12 mai.

Si la consommation d’alcool et l’évolution du poids des Français restent en l’état, le pays enregistrera d’ici 2030 73.000 nouveaux cas de cirrhoses, 55.000 nouveaux cas de cancers du foie et 61.000 nouveaux cas d’autres maladies chroniques du foie, selon cette étude rendue publique à l’occasion du Congrès européen sur l’obésité. Ses auteurs prédisent aussi 425.000 nouveaux cas de maladies coronariennes et 550.000 AVC.

L’étude a été réalisée par HealthLumen, société britannique spécialisée dans les modélisations sur les questions de santé, et l’Association européenne pour l’étude du foie (EASL). Ces modélisations sont des outils informatiques qui permettent d’établir des prévisions pour les années à venir, sur la base de données de santé existantes.

Un scénario optimiste existe

L’étude en question est basée sur l’évolution du poids des Français d’une part et leur consommation d’alcool de l’autre.

Pour le 1er paramètre, en se basant sur les tendances actuelles, le modèle prévoit une hausse de l’obésité sur la période (de 17,8% à 27,3% de la population chez les hommes, et de 19,3% à 31,3% chez les femmes). Pour le second, les chercheurs ont pris comme base une consommation de 52,5 unités d’alcool par semaine chez les hommes en moyenne et 35 chez les femmes.

Parallèlement, les chercheurs ont également envisagé un scénario plus optimiste, avec une réduction de 1% par an de l’indice de masse corporelle des Français et de 5% par an de leur consommation d’alcool d’ici 2030. Cela permettrait d’éviter 16.000 cas de cirrhose, 9000 cas de cancer du foie et 13.000 cas d’autres maladies chroniques du foie, selon les simulations informatiques.

“Des politiques publiques visant à réduire ces facteurs de risques dans la population française pourraient atténuer l’augmentation prévisible des maladies non-transmissibles liées à l’alcool et à l’indice de masse corporelle”, estiment les auteurs.

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