Metz: la tentative de féminicide a donné lieu à un "déchaînement de violence"

VIOLENCES - L’homme, désormais en état de mort cérébrale, qui a tenté de tuer sa compagne en pleine rue jeudi à Metz avant de se tirer une balle dans la tête, s’est livré à un “déchaînement de violence”, a souligné ce vendredi 4 juin le procureur...

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La tentative de féminicide à Metz a donné lieu à un

VIOLENCES - L’homme, désormais en état de mort cérébrale, qui a tenté de tuer sa compagne en pleine rue jeudi à Metz avant de se tirer une balle dans la tête, s’est livré à un “déchaînement de violence”, a souligné ce vendredi 4 juin le procureur de la République de Metz, Christian Mercuri.

“Les 1ères auditions des témoins montrent une détermination farouche de l’auteur, un déchaînement de violence qui caractérise sa volonté homicide”, a déclaré le procureur lors d’une conférence de presse.

Christian Mercuri a évoqué “une course poursuite entrecoupée de plusieurs scènes de violence jusqu’à la scène finale”, l’auteur des faits poussant sa femme au sol et la frappant à coups de poing et de pied.

Puis, “les deux derniers coups de feu ont été portés par l’auteur, quasiment à bout portant”, la victime, hospitalisée à Nancy, étant gravement blessée, a indiqué le procureur. Les deux ont été hospitalisés. Touchée à la tête et au thorax, le pronostic vital de la mère de famille “ne serait pas engagé”, selon le Républicain lorrain, citant le parquet de Metz.

L’homme déjà condamné pour des violences par conjoint 

Toujours selon lui, le couple était “en instance de divorce” et séparé depuis plusieurs mois, la victime ayant la garde des trois enfants du couple.

Christian Mercuri a précisé que le casier judiciaire de l’auteur ne comportait qu’“une seule mention” en date du 21 novembre 2014, à savoir “une condamnation pour des violences par conjoint à une peine de deux mois d’emprisonnement avec sursis”, ce qui n’impliquait “pas de suivi judiciaire dans le temps”.

Il a également évoqué “une plainte pour injures du mois d’août 2020 déposée par la victime et classée sans suite par le parquet”.

Plus récemment, les 19 et 28 mai, la victime s’était de nouveau présentée à la police “pour signaler qu’elle avait été victime d’injures et d’un crachat” et que son conjoint l’avait suivie en voiture, a-t-il ajouté.

Les policiers, selon lui, ont alors “fait les rapprochements nécessaires” avec les antécédents de l’auteur et procédé aux “diligences nécessaires”, saisissant l’unité médico-judiciaire pour “apprécier le retentissement des faits dénoncés par la victime”. “Tout cela a été fait de manière très professionnelle”, a insisté le procureur.

        

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