MGMT, Real Estate, Lætitia Sadier… Voici les 5 albums de la semaine !

Erika de Casier Still (4AD/Wagram) Sur Still, c’est dans l’homogénéité qu’Erika de Casier trouve la matière pour se renouveler. Comme si le caractère aqueux de son R&B pouvait toujours s’acclimater au cool qui donne son parfum à l’époque. Ici...

MGMT, Real Estate, Lætitia Sadier… Voici les 5 albums de la semaine !

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Erika de Casier Still (4AD/Wagram)

Sur Still, c’est dans l’homogénéité qu’Erika de Casier trouve la matière pour se renouveler. Comme si le caractère aqueux de son R&B pouvait toujours s’acclimater au cool qui donne son parfum à l’époque. Ici et là, ce sont des émanations de la vague Y2K (réhabilitant les esthétiques du début de siècle) qui jaillissent du disque, mais elle parvient à en filtrer l’essence sans opportunisme.

Par Briac Julliand

Lire la chronique de Still

MGMT Loss of Life (Mom + Pop Music/Bertus)

Si certaines de ses textures renouent avec les accents baroques de Congratulations, leur chef-d’œuvre psychédélique de 2010 (la sublime Phradie’s Song ou le bouquet final grandiose du morceau-titre), Loss of Life plonge ses états d’âme dans un brouillard de folk pastorale (Nothing to Declare), les propulse au-delà des cieux sous l’effet d’une new wave épique (l’immense Nothing Changes) ou varie les expériences synthétiques (I Wish I Was Joking) pour surmonter la sinistrose ambiante et lui tenir tête.

Par Valentin Gény 

Real Estate Daniel (Domino/Sony Music)

Des violons se font entendre, rapidement dominés par des guitares scintillantes, rejointes par la voix de Martin Courtney, le leader de Real Estate, qui nous chante Somebody New dans un entrelacs harmonique infiltré de flûtes, et dont la coda, à l’humble délicatesse, enchante… Voilà une introduction présageant le meilleur.

Par Sophie Rosemont

Lire la chronique de Daniel

Lætitia Sadier Rooting for Love (Duophonic/Kuroneko) 

Comme à son habitude, Lætitia Sadier aborde des thèmes qui lui sont chers comme les questions sociales, l’autodétermination, la politique et l’amour. Un besoin universel que réclame haut et fort le titre de l’album. Sur Rooting for Love, Lætitia Sadier a fait appel à une assemblée vocale d’hommes et de femmes appelée The Choir, ainsi qu’au bassiste Xavi Muñoz et au Source Ensemble, groupe d’ami·es fidèles qui l’avait déjà accompagnée sur Find Me Finding You en 2017.

Par Arnaud Ducome

Lire la chronique de Rooting for Love

Mary Timony Untame the Tiger (Merge Records/Modulor)

Après avoir nourri pendant des décennies des projets comme Helium, Wild Flag ou Ex Hex, Mary Timony se propose, avec ce 1er album solo en quinze ans, de transformer le malheur en une sorte de blockbuster indé. Écrit dans la foulée d’une séparation et du deuil de ses parents, Untame the Tiger fait en effet figurer les producteurs John Agnello et Dave Fridmann au mixage de cette collection de chansons sur laquelle souffle un air nineties (ces guitares d’une vive rugosité), décidément courant au cours de ces années 2020.

Par Rémi Boiteux

Lire la chronique de Untame the Tiger