Mort d’Émile : la raison pour laquelle la joggeuse a pris le crâne n’est pas celle qu’on croit

Elle a accepté de briser le silence. Le 30 mars dernier, une randonneuse du Haut-Vernet fait une macabre découverte. Elle tombe sur un crâne, de petite taille. Alors que les gendarmes fouillent les environs du hameau depuis maintenant le 8...

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Elle a accepté de briser le silence. Le 30 mars dernier, une randonneuse du Haut-Vernet fait une macabre découverte. Elle tombe sur un crâne, de petite taille. Alors que les gendarmes fouillent les environs du hameau depuis maintenant le 8 juillet 2023, date à laquelle le petit Emile a disparu, cette femme en est sûre : les ossements qu’elle a découverts appartiennent au garçonnet. « Je savais que c’était lui », dit-elle avec des larmes dans les yeux à nos confrères de BFMTV.

Qui a trouvé le crâne du petit Émile ?

Si certains auraient tout de suite appelé les enquêteurs pour leur signaler leur découverte, la randonneuse va mettre le crâne de l’enfant dans un sac et le ramener chez lui, avant d’y appeler les gendarmes. Mais pourquoi a-t-elle fait ce choix ? En réalité, cette femme qui témoigne anonymement, ne possède pas de portable. Impossible pour elle, donc, d’appeler qui que ce soit. Et les dizaines de minutes lors desquelles elle a été contrainte de déplacer les ossements ont été interminables. « J’aurais pu le laisser, mais après, le temps d’y retourner, il n’aurait plus été là. C’est pour ça que je l’ai ramassé, je sais que les jours de temps comme ça, si on attend, la montagne n’est plus la même », explique-t-elle.

La joggeuse a parcouru plusieurs kilomètres avec les ossements dans son sac

Avant de partir, elle tient à se rappeler l’endroit exact où elle a trouvé le crâne. « Je me suis dit ‘il me faut un repère’. Alors j’ai vu un immense sapin écroulé sur le côté. Je me suis dit ‘c’est ce sapin qui me servira de repère' ». Avec le crâne de l’enfant dans des sacs en plastique, la randonneuse se met à courir. « Je me dis ‘vite vite vite, il faut que je ramène la chose et les gendarmes vont trouver le coupable (…) l’enquête va enfin avancer. Tout le voyage, je porte la chose à bout de bras » car « sentir la forme toucher mon corps me terrifie ». Elle pense surtout aux parents de l’enfant qui attendent des réponses : « Je me dis enfin le papa et la maman vont pouvoir l’enterrer. Ils vont pouvoir savoir ». Elle va alors rejoindre sa maison et laisser les ossements sur la terrasse : « Le rentrer dans la maison, c’est inconcevable ».

Affaire Émile : la randonneuse bientôt interrogée par les gendarmes

Elle appelle immédiatement les gendarmes. « Je leur dis : ‘Je suis au (son adresse) et j’ai trouvé un crâne’ et les gendarmes me répondent ‘on arrive, on vous rappelle, restez où vous êtes' ». Les enquêteurs arrivent chez elle, récupèrent les ossements et la conduisent à la gendarmerie. Durant neuf heures, elle va être interrogée. « Je réponds à leurs questions et c’est tout ». Mais elle sera bien surprise de les revoir le lendemain chez elle pour une perquisition. En aucun cas suspecte, la randonneuse ne souhaite qu’une chose : que la vérité éclate au sujet de la mort du petit Emile.