Régionales: malgré le souhait de Macron, peu de ministres se portent candidats

POLITIQUE - Il faut dire que le précédent des municipales à Paris à de quoi refroidir les ardeurs. Alors que le président de la République avait expressément demandé aux membres du gouvernement de descendre dans l’arène des élections régionales...

Régionales: malgré le souhait de Macron, peu de ministres se portent candidats

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Jean-Michel Blanquer, à gauche, et Jean-Yves Le Drian, à droite (illustration) 

POLITIQUE - Il faut dire que le précédent des municipales à Paris à de quoi refroidir les ardeurs. Alors que le président de la République avait expressément demandé aux membres du gouvernement de descendre dans l’arène des élections régionales 2021, deux ministres de poids se sont d’ores et déjà placés hors de la course: Jean-Yves Le Drian et Jean-Michel Blanquer. 

Le ministre des Affaires étrangères l’a clairement indiqué ce dimanche 24 janvier dans l’émission “Questions politiques”. “J’ai annoncé il y a maintenant deux ou trois ans que pour moi, le temps des élections était révolu”, a annoncé Jean-Yves Le Drian, alors que certains macronistes le voyaient bien porter les couleurs LREM dans sa région de Bretagne, où son “héritier” et actuel président PS, Loïg Chesnais-Girard, a indiqué qu’il ne serait “pas le candidat de la majorité présidentielle”.  

Et le locataire du quai d’Orsay d’enfoncer le clou: “Il y a un temps pour tout; Il faut passer la main et si les élections régionales ont lieu au mois de juin, je ne serai pas candidat”. Si Jean-Yves Le Drian s’est montré définitif, son collègue de l’Éducation nationale se fait lui plus évasif. Interrogé par le JDD sur sa candidature en Île-de-France, Jean-Michel Blanquer affirme qu’il donnera sa réponse “dans quelques jours”.

Pour autant, la façon dont il évoque son possible renoncement et place le député LREM du Val-de-Marne, Laurent Saint-Martin, qui pourrait “reprendre le flambeau”, semble confirmer ce qui se dit en coulisses depuis plusieurs semaines: il y a peu de chances qu’il se retrouve au mois de juin face à Valérie Pécresse. Résultat, le nombre de ministres prêts à se porter candidats est finalement (très) faible.

Trois ministres déclarés

Pour le compte de LREM, seul Laurent Pietraszewski (secrétaire d’État en charge des retraites et de la santé au travail) s’est porté candidat dans les Hauts-de-France ce dimanche 24 janvier. Marc Fesnaux (relations avec le Parlement) et Geneviève Darrieussecq (ministre déléguée aux armées) sont également dans les starting-blocks, mais sous les couleurs du MoDem.

En région Centre-Val de Loire pour le premier et en Nouvelle-Aquitaine pour la seconde. Et c’est tout pour le moment. “Olivier Dussopt aurait fait un excellent candidat en Auvergne-Rhône-Alpes, mais il est empêché à cause de son affaire”, regrette un pilier de la majorité, qui estime que le contexte sanitaire n’aide pas vraiment les ministres à se lancer, par peur d’être accusé de se détourner de la lutte contre la pandémie.

Ce manque d’enthousiasme au sein du gouvernement ne va en tout cas pas arranger les affaires du parti présidentiel qui, a six mois du scrutin, manque encore de tête de liste dans plusieurs de régions. Un travail qui vire au casse-tête, d’autant qu’il s’agit d’éviter ce qui avait été décidé lors des municipales, à savoir: une prime au sortant à géométrie variable, et finalement illisible. La République en Marche se donne encore une dizaine de jours pour résoudre l’équation. Et qui sait, d’ici là, plusieurs ministres seront peut-être sortis du bois. 

À voir également sur Le HuffPost: Covid-19: les écoles restent ouvertes, mais avec un protocole renforcé