Roselyne Bachelot et le CNM s’engagent contre les violences sexistes et sexuelles dans la musique

Comme le rappellent les affaires récentes autour des labels Deaf Rock Records et Because Music, révélées par Mediapart, ainsi que la déferlante Music Too et #BalanceTonRappeur, le milieu musical n’est pas épargné par le sexisme, ni par les...

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Comme le rappellent les affaires récentes autour des labels Deaf Rock Records et Because Music, révélées par Mediapart, ainsi que la déferlante Music Too et #BalanceTonRappeur, le milieu musical n’est pas épargné par le sexisme, ni par les violences sexuelles. L’été dernier, le CNM a donc lancé un comité pour sensibiliser les professionnels de la musique à l’égalité entre les hommes et les femmes et à la lutte contre le harcèlement sexiste et les violences sexuelles. Synonyme d’une prise de conscience des pouvoirs publics, Roselyne Bachelot, qui s’était engagée de la même façon pour le cinéma l’an dernier, réitère le combat, cette fois-ci, dans la musique.

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Vers un respect du protocole

En résulte un programme d’aide d’un million d’euros accessible à tous·tes à condition toutefois de respecter un certain protocole. 

Comme le rapporte Le Monde, les acteurs du secteur de la musique auront désormais l’obligation de suivre, tous les deux ans, une formation de prévention sur les violences. De surcroît, des référent·es pourront être nommé·es pour suivre des productions artistiques “qui peuvent utiliser le nu ou des situations à caractères sexuels” précise le quotidien du soir. Les aides délivrées en raison de la crise sanitaire aux professionnels de la musique seront également soumises à ces conditions. En somme, la leçon est facile à retenir : pas d’aide si pas de respect du protocole.

Un grand pas pour la musique ?

En outre, le CNM prévoit de lancer plusieurs études sur l’égalité dans le secteur musical au cours de l’année 2021. Une première enquête sur la visibilité des femmes dans les festivals devrait être dévoilée fin janvier. Désormais, il reste à savoir si ces mesures concrètes prises par le ministère et les professionnel·les auront (enfin) un impact sur ces violences abusives trop récurrentes.

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