Test salivaires Covid-19 à l'école: les enseignants paieront un euro symbolique

DÉPISTAGE - Se faire tester, mais à quel prix? Les enseignants devront payer le reste à charge de leurs tests salivaires, déployés dans les écoles depuis le 22 février dernier pour lutter contre le coronavirus, révèle FranceInfo ce jeudi 18...

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Un élève apprend à réaliser un test salivaire de dépistage contre le coronavirus à Lavoncourt le 1er mars 2021

DÉPISTAGE - Se faire tester, mais à quel prix? Les enseignants devront payer le reste à charge de leurs tests salivaires, déployés dans les écoles depuis le 22 février dernier pour lutter contre le coronavirus, révèle FranceInfo ce jeudi 18 mars. 

Gratuits pour les enfants, ces tests sont accessibles aux enseignants lors du passage des équipes des laboratoires dans les établissements scolaires. Mais “pour les personnels, une participation forfaitaire d’un euro sera appliquée automatiquement par la CPAM, par prélèvement sur le prochain acte remboursé”, indique une note d’information citée par le site d’information. Il s’agit du reste à charge appliqué par l’Assurance maladie. 

“On a trouvé que c’était un peu la goutte d’eau qui faisait déborder le vase”, a confié Sara, professeure des écoles dans l’ouest de la France, alors que depuis le début de la crise sanitaire, les enseignants demandent plus de moyens dans les écoles, des revalorisations de salaire et dénoncent un protocole sanitaire difficile à appliquer. 

“Si on se fait tester en ville, on ne paye rien, mais sur le lieu de travail, il faut débourser un euro”, témoigne encore Sara, avant d’ajouter: “C’est pour ce que cela renvoie comme image de la relation de notre employeur avec nous”. 

Un pilier pour que les écoles restent ouvertes 

Une controverse malvenue, à l’heure où la campagne de tests salivaires doit permettre d’atteindre “l’objectif fondamental qui est que les écoles de France restent ouvertes” d’après le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer. Au total, le gouvernement veut déployer 300.000 tests par semaine. 

En février dernier, les tests salivaires avaient déjà été à l’origine d’inquiétudes chez les enseignants. Une notice prévoyait en effet que les enseignants puissent être formés à la “supervision de tests”. Le syndicat SNUIPP-FSU avait alors demandé de “ne pas se substituer aux personnels de laboratoire ou aux personnels soignants”. De son côté, le ministère de l’Éducation nationale a confirmé que les professeurs peuvent bien être amenés à réaliser certains de ces tests, mais uniquement après une formation et sur la base du volontariat.

Contacté par FranceInfo, le ministère a assuré chercher une solution mais disposer d’une marge de manœuvre mince. Le code de la Sécurité s’appliquant ici, le test salivaire est assimilé à un acte de biologie médical et est donc soumis au prélèvement d’un euro. Comme c’est le cas pour les élèves majeurs. 

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