Tests et déclaration obligatoires pour entrer en Allemagne depuis la Moselle à partir de mardi

CORONAVIRUS - Un test, PCR ou antigénique, avec prélèvement de moins de 48 heures, sera obligatoire sans aucune exception à partir de mardi soir minuit pour pénétrer en Allemagne depuis la Moselle, a annoncé ce dimanche 28 février la préfecture...

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Plusieurs élus du Grand-Est ont déploré la décision de l'Allemagne de classer la Moselle en

CORONAVIRUS - Un test, PCR ou antigénique, avec prélèvement de moins de 48 heures, sera obligatoire sans aucune exception à partir de mardi soir minuit pour pénétrer en Allemagne depuis la Moselle, a annoncé ce dimanche 28 février la préfecture de ce département dans un communiqué.

“Une obligation de déclaration électronique à chaque entrée sur le territoire allemand” sera également requise, a ajouté la préfecture, ces mesures étant prises quelques heures après la décision de Berlin de classer la Moselle en “zone à forte circulation” des variants du covid-19.

Une décision allemande “soudaine et brutale”

 Plusieurs élus du Grand-Est, dont le président (LR) de la région Jean Rottner, ont d’ailleurs dénoncé dans la journée la “brutalité” de la décision de Berlin qui entend renforcer les contrôles à la frontière française face à la prolifération de variants du covid-19 en Moselle. “On a été surpris à la fois de la soudaineté et de la brutalité” de cette décision, a souligné Jean Rottner, interrogé par l’AFP.

Depuis des semaines, “on essayait de bâtir quelque chose d’inédit au niveau d’un espace de coopération européen et on se fait rattraper par une position qui est plutôt une position centrale allemande”, a-t-il déploré. “Les chiffres de la Moselle aujourd’hui sont stables” même si “c’est largement au-dessus de ce qu’accepte l’Allemagne” avec “une prévalence très haute, plus de 300 cas pour 100.000 habitants”, a-t-il reconnu. “Mais les choses sont plutôt maîtrisées”, a insisté le président de la région Grand-Est.

“Je comprends parfaitement les inquiétudes de l’Allemagne”, a toutefois ajouté Jean Rottner qui les juge “légitimes” même s’il estime que “les choses auraient pu peut-être être gérées encore différemment pendant quelques temps”.

La crainte de files d’attente monstre aux frontières

Quoi qu’il en soit, a-t-il poursuivi, “il ne faut pas de files d’attentes aux postes de douane” que franchissent chaque jour quelque 16.000 travailleurs frontaliers mais plutôt “des contrôles plus en profondeur, réguliers, éventuellement des patrouilles mixtes franco-allemandes”.

“Cette décision a été prise de manière assez brutale et assez inattendue”, a abondé auprès de l’AFP le député de Moselle (LREM) Christophe Arend. “Avec mon homologue allemande, co-présidente du bureau de l’Assemblée parlementaire franco-allemande, nous avons demandé à nos secrétaires d’État aux Affaires européennes respectifs de convoquer dès lundi un comité de coopération transfrontalière extraordinaire”, a-t-il indiqué.

Selon lui, “il faut clarifier la situation et se mettre d’accord sur la possibilité de faire du test antigénique et pas seulement les tests PCR” pour autoriser les passages de la frontière, une suggestion qui a donc été retenue par les autorités. Le député a souligné les conséquences potentielles de la décision de Berlin pour les élèves et étudiants des deux pays qui sont “amenés à traverser cette frontière quotidiennement”.

Pour la députée (LREM) de Moselle Hélène Zannier aussi, “la priorité, ce sont les frontaliers”. “Ce qui a étonné, dans la décision de Berlin, c’est sa soudaineté, même s’il y avait des bruits et si on était déjà attentifs”, a-t-elle relevé de la même manière.

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