Thierry Mariani refuse qu'on "caricature" ces manifestants pro-Trump malgré leurs symboles extrémistes

POLITIQUE - Il n’y voit que “des Américains désespérés et perdus” et dit “stop à la caricature”. Dans un tweet publié ce jeudi 7 janvier, l’eurodéputé RN Thierry Mariani s’est emporté sur ce qu’il estime être une exagération de la presse à...

Thierry Mariani refuse qu'on "caricature" ces manifestants pro-Trump malgré leurs symboles extrémistes

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POLITIQUE - Il n’y voit que “des Américains désespérés et perdus” et dit “stop à la caricature”. Dans un tweet publié ce jeudi 7 janvier, l’eurodéputé RN Thierry Mariani s’est emporté sur ce qu’il estime être une exagération de la presse à l’égard de la gravité des faits de violence survenus mercredi soir au Capitole. 

“Ce matin, nos médias nous répètent que des miliciens d’extrême droite suréquipés ont pris d’assaut le Capitole”, déplore l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy, estimant que le profil des manifestants pro-Trump qui ont envahi le bâtiment ne collait pas à l’image de militants d’extrême droite évoquée par les journalistes, en plateau ou sur place. 

Pour appuyer son propos, Thierry Mariani a joint à son message deux clichés montrant des partisans de Trump, censés relativiser leur appartenance présumée à des mouvances extrémistes et dangereuses.  

Or, sur l’un des clichés choisis par l’élu RN, apparaît l’homme à cornes Jake Angeli, figure bien connue des des complotistes de QAnon. Et comme nous le détaillons ici, le manifestant déguisé arbore en tatouage un entrelacement de triangles, symbole du wotanisme, un mouvement néo-paganiste, raciste et néonazi. Un signe qui ne fait d’ailleurs aucun doute chez les spécialistes de l’extrême droite. 

En outre, et comme le souligne en réponse à Thierry Mariani la députée ex-LREM Fiona Lazaar, plusieurs images prises mercredi soir montrent que l’homme à cornes était loin d’être le seul à afficher ce type de symboles. À l’image de ce pull “camp Auschwitz” porté par un manifestant ou de ce drapeau confédéré (devenu symbole des suprémacistes) avec lequel déambule un partisan de Donald Trump dans les allées du capitole. 

Un militant pro-Trump déambulant dans le Congrès avec un drapeau confédéré 

À l’extérieur, des photos ont également révélé des potences montées à l’aide de câbles de caméra volés à des journalistes. Ce dernier symbole “le noose” est aussi appelé par les suprémacistes blancs “Day of the Rope”, le jour de la corde. 

 

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