Yasuo Otsuka, pilier du dessin animé japonais, est décédé

C’est Le Monde qui a annoncé la nouvelle le 18 mars : Yasuo Otsuka, grande figure du cinéma d’animation japonais, est décédé à Tokyo le 15 mars. Il avait 89 ans. Il est l’une des premières personnes à intégrer le studio d’animation fondé en...

Yasuo Otsuka, pilier du dessin animé japonais, est décédé

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

C’est Le Monde qui a annoncé la nouvelle le 18 mars : Yasuo Otsuka, grande figure du cinéma d’animation japonais, est décédé à Tokyo le 15 mars. Il avait 89 ans.

Il est l’une des premières personnes à intégrer le studio d’animation fondé en 1956 par la célèbre société cinématographique Toei. Dès 1958, Yasuo Otsuka anime le film Le Serpent Blanc, sans pour autant être crédité. L’artiste deviendra par la suite le mentor d’Isao Takahata (Le tombeau des lucioles) et d’Hayao Miyazaki (Princesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro…), tout en cultivant son style iconoclaste et moderne, loin des conventions à l’oeuvre à l’époque.

>> A lire aussi : “Miyazaki et les Inrocks” : l’intégralité des épisodes de la série

Apport essentiel au monde du dessin animé

Yasuo Otsuka a ainsi participé, souvent en tant que directeur de l’animation, à des projets devenus cultes : Les Aventures de Hols (1968), Les Moomins (1969-1970), la série Lupin III (1971), Conan le fils du futur (1978), Le Château de Cagliostro (1979)… Le tout en formant nombre d’animateurs.

Souvent resté dans l’ombre, il a été plusieurs fois récompensé pour son travail et est largement reconnu pour son apport essentiel au monde du dessin animé.

>> A lire aussi : Les derniers secrets d’Hayao Miyazaki, le roi de l’animation japonaise