Covid: ce que dit l'étude de l'Institut Pasteur citée par Macron qui décrit la 4e vague

CORONAVIRUS - Passeport vaccinal étendu, vaccination obligatoire pour les soignants... Le discours d’Emmanuel Macron au soir du lundi 12 juillet a déclenché de nombreux commentaires dans l’hexagone. Mais derrière ces annonces, il y a une étude...

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CORONAVIRUS - Passeport vaccinal étendu, vaccination obligatoire pour les soignants... Le discours d’Emmanuel Macron au soir du lundi 12 juillet a déclenché de nombreux commentaires dans l’hexagone. Mais derrière ces annonces, il y a une étude rendue par l’Institut Pasteur qui fait le point sur le variant Delta, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article.

Le rapport, sous la direction de l’épidémiologiste Simon Cauchemez, tente d’anticiper les mois qui viennent, avec en ligne de mire une nouvelle vague issue de la transmissibilité particulièrement élevée du variant Delta. Trois scenarii sortent alors de ces calculs, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils incitent à un certain activisme vaccinal.

Le taux de reproduction du variant Delta, c’est-à-dire le nombre de personnes qu’un malade va infecter en moyenne, est aujourd’hui de 2. Dans le pire des cas, si ce taux n’évoluait pas à la baisse, on irait alors vers une rentrée encore pire que la seconde vague de l’automne 2020: avec 35.000 cas de Delta dès le 1er août, on aurait un pic supérieur à celui de la 1ère vague de début septembre. Même tableau au chapitre des soins critiques, avec 13.500 lits occupés.

Les deux autres scénarios sont plus cléments, mais avec un taux de reproduction abaissé à 1,8, on ne peut empêcher un pic à la rentrée, même si les projections sont moins dramatiques. Le nombre de cas envisagé serait analogue à celui de la 1ère vague, mais les patients en soins critiques seraient alors jeunes, et la situation ne manquerait pas d’imposer des mesures drastiques, par exemple un nouveau confinement.

C’est uniquement dans le troisième scénario, celui d’un abaissement à 1,5 de taux de reproduction, que l’on évite un nouveau pic épidémique. La courbe se stabilise au début du mois de septembre, et l’emballement de l’été est évité. Une option qui ne peut s’envisager qu’au sein d’une population massivement vaccinée.

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