Frank McCourt, propriétaire de l'OM, évoque le Capitole après les violences à la Commanderie

OLYMPIQUE DE MARSEILLE - Au lendemain des violents incidents à la Commanderie, le centre d’entraînement de l’OM, Frank McCourt réagit. L’homme d’affaires américain, propriétaire du club phocéen depuis 2016, dénonce dans un communiqué ce dimanche...

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Frank McCourt lors du match Olympique de Marseille-Toulouse au Vélodrome en août 2018 (photo d'illustration)

OLYMPIQUE DE MARSEILLE - Au lendemain des violents incidents à la Commanderie, le centre d’entraînement de l’OM, Frank McCourt réagit. L’homme d’affaires américain, propriétaire du club phocéen depuis 2016, dénonce dans un communiqué ce dimanche 31 janvier les actes de “groupuscules de voyous”.

Samedi, quelque 300 supporters de l’OM en colère contre la direction se sont massés devant les grilles du centre et ont allumé pétards, feux d’artifice et fumigènes, en lançant un grand nombre au-delà des murs d’enceinte. Une partie sont ensuite entrés dans l’enceinte “y compris dans le bâtiment du groupe professionnel”, selon l’OM. Ils auraient selon plusieurs médias lancé des pierres vers le bus des joueurs. Selon Le Parisien et L’Equipe, le défenseur Alvaro Gonzalez aurait même été touché par un projectile.

“Forces obscures”

Des incidents qui ont provoqué le report du match de Ligue 1 OM-Rennes prévu samedi soir, que Frank McCourt compare à l’assaut meurtrier du Capitole américain par des partisans de Donald Trump le 6 janvier, y voyant “une logique comparable”: “quelques sources alimentent un brasier fait d’opinions, d’invectives et de menaces qui sont amplifiées par les réseaux sociaux créant les conditions qui mènent à la violence et au chaos”.

Frank McCourt en profite pour réaffirmer sa détermination à mener “une politique d’assainissement et de redressement du club”, actuellement en difficulté en Ligue 1. “Ces forces obscures souhaitent réduire à néant le travail accompli, elles ne font que nous renforcer dans la conduite de notre plan, dans le suivi de nos objectifs”, assure-t-il, ajoutant que le président de l’OM Jacques-Henri Eyraud, principale cible des supporters, “poursuivra sa route”.

Dix-huit personnes étaient toujours en garde à vue dimanche matin après les incidents de samedi, a-t-on appris auprès du parquet. Les gardés à vue sont “tous majeurs”, a ajouté la procureure de Marseille Dominique Laurens dans un communiqué. “Les investigations vont se poursuivre toute la journée et nous ferons un point demain matin sur les premières orientations”, a-t-elle ajouté. 

La police avait interpellé 25 personnes dans la soirée parmi les supporters. Sept policiers ont été légèrement blessés, et trois véhicules des forces de l’ordre ont été dégradés.

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