Georges Tron voit sa demande de libération rejetée

JUSTICE - C’était une décision très attendue. La cour d’appel de Paris a rejeté ce lundi 22 mars la demande de remise en liberté de Georges Tron, condamné en appel à cinq ans de prison, dont trois ferme, pour viol et agressions sexuelles en...

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Georges Tron au tribunal judiciaire de Paris le 19 janvier 2021.

JUSTICE - C’était une décision très attendue. La cour d’appel de Paris a rejeté ce lundi 22 mars la demande de remise en liberté de Georges Tron, condamné en appel à cinq ans de prison, dont trois ferme, pour viol et agressions sexuelles en réunion, a annoncé son avocat Me Antoine Vey au HuffPost.

L’ancien maire de Draveil Georges Tron est incarcéré depuis près d’un mois sous le régime de la détention provisoire. Après son pourvoi en cassation, sa condamnation en appel n’est pas définitive.

Selon Me Antoine Vey, son client, présumé innocent depuis qu’il s’est pourvu en cassation, “ne représente aucun risque en termes de fuite”. Il regrette également que Georges Tron n’ait pas été libéré sous bracelet électronique. “Il n’y avait aucun motif pour s’y opposer”, juge-t-il, dénonçant une “justice d’affichage” et une “mauvaise décision de justice.”

“Un climat qui a relégué le droit au second plan”

À l’issue d’une longue délibération en février dernier, la cour d’assises de Paris avait condamné Georges Tron à cinq ans d’emprisonnement, dont trois ferme, pour viol et agressions sexuelles en réunion sur une ex-collaboratrice de sa mairie de Draveil, dans l’Essonne.

Il était accusé par deux anciennes employées de la mairie de leur avoir imposé des attouchements et pénétrations digitales entre 2007 et 2010, généralement lors de scènes de triolisme avec son adjointe à la Culture d’alors Brigitte Gruel.

Les deux accusés, qui ont toujours catégoriquement nié ces allégations, avaient été acquittés en première instance en 2018.

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